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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Chefferie du PLQ: les perdants devront rester impliqués

Capture d'écran YouTube / Parti libéral du Québec
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Photo portrait de Marc-André Leclerc

Marc-André Leclerc

2025-06-11T23:00:00Z
2025-06-12T04:00:00Z
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La fin de la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ) s’annonce comme l’un des moments les plus déterminants de son histoire récente.

Marqué par des années de turbulence, un recul dans les intentions de vote et une difficulté persistante à rallier l’électorat francophone, le PLQ est à la croisée des chemins.

Cette course, qui n’a pas marqué l’imaginaire des Québécois au cours des derniers mois, est hautement imprévisible et porteuse d’espoir pour le PLQ.

Des candidats de choix

Parmi les cinq candidats, il y en a trois parmi eux qui peuvent rêver à la victoire.

Pablo Rodriguez, ancien ministre fédéral et figure influente du Parti libéral du Canada, bénéficie d’un solide réseau politique.

Charles Milliard, ex-président de la Fédération des chambres de commerce du Québec, apporte une perspective économique et entrepreneuriale.

Karl Blackburn, ancien député et président du Conseil du patronat du Québec, combine expérience politique et expertise en affaires.

Chacun apporte une vision distincte, une sensibilité particulière, mais tous partagent une même volonté: redonner au PLQ un rôle central dans la vie politique québécoise.

Au-delà du résultat, un impératif s’impose: les trois candidats se devraient de demeurer engagés au sein du parti après la course. Trop souvent, les défaites entraînent des départs, des divisions ou des replis silencieux. Le PLQ n’a pas ce luxe.

Renouveau

Le prochain chef ne portera pas seul le renouveau. Il aura besoin d’une équipe soudée, composée de ses anciens rivaux devenus alliés.

Si cette course parvient à forger un véritable esprit d’unité, elle marquera un tournant pour le PLQ. Non pas par la victoire d’un individu, mais par la résilience collective d’un parti qui aspire encore à jouer un rôle de premier plan dans l’avenir du Québec.

Mais, comme les Québécois ont soif de changement, le PLQ devra démontrer qu’il peut répondre à ce désir.

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