Chefferie du PLQ: le député fédéral Joël Lightbound ne ferme pas la porte

Joël Lightbound, député fédéral de la région de Québec avec les libéraux, ne «ferme pas la porte» à une éventuelle campagne pour succéder à la tête du Parti libéral du Québec (PLQ).

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Deux sources proches du principal intéressé ont confirmé cette information, dévoilée une première fois par notre Bureau parlementaire la semaine dernière, dans les 24 heures suivant la démission de l’ex-cheffe Dominique Anglade après une défaite historique aux dernières élections.

On précise cependant qu’il est «trop tôt» pour que le député de Louis-Hébert se commette à une course. Une réflexion a lieu mais aucune décision n’est prise à ce stade-ci, souligne-t-on.

Selon nos informations, le député préférerait une course tardive, qui ne se tiendrait idéalement pas avant deux ans.

Peu connu du grand public, Joël Lightbound s’est démarqué plus tôt cette année lorsqu’il a ouvertement accusé son propre gouvernement d’avoir politisé la question de la vaccination. Il avait notamment dénoncé le «ton» dénigrant du gouvernement envers les personnes réticentes aux vaccins.

Il avait du même coup quitté la présidence du caucus du Québec des libéraux fédéraux.

• Écoutez l'édito de Richard Martineau diffusé chaque jour en direct 8 h 45 via QUB radio :

De nombreuses personnes à Ottawa ont fait valoir que son coup d’éclat, fait en plein «convoi de la liberté» au mois de février, l’avait quelque peu isolé des troupes libérales.

Le whip Steven MacKinnon avait tenté de calmer le jeu en refusant de l’exclure du caucus libéral. M. Lightbound disait avoir averti ses collègues de ses intentions.

Plus récemment, M. Lightbound a voté en faveur d’une motion du Bloc québécois visant à couper les liens avec la monarchie britannique. Il a été le seul membre de son caucus à faire de même, alors que la quasi-totalité du caucus s’y est opposée et qu’une poignée d’entre eux a préféré s’abstenir.

L’homme de 34 ans est un avocat de formation. Il a été élu pour la première fois avec les libéraux lors de leur arrivée au pouvoir en 2015.

-Avec la collaboration du Bureau parlementaire.