«Chanteurs masqués»: découvrez quelle interprète engagée qui sera bientôt grand-maman se cachait dans la Tigresse de l’espace


Guillaume Picard
La chanteuse des classiques Apocalyso, Les femmes voilées, Paradoxale et Repartir à zéro, Joe Bocan, a dû mettre fin à sa participation à cette cinquième saison après son interprétation d’un bijou du défunt groupe français Niagara, la pièce J’ai vu.
Les enquêtrices Mélissa Bédard et Anouk Meunier ont deviné que la chanteuse et comédienne de 68 ans prêtait ses talents au magnifique félin.

En entrevue avec l’Agence QMI, Joe Bocan n’a pas caché son plaisir d’avoir pris part à l’émission la plus regardée au Canada, cette expérience s’inscrivant dans une période faste de sa longue carrière.
Et elle n’a pas lésiné sur les moyens pour briller, consacrant beaucoup d’efforts à parfaire son accent anglophone, notamment quand elle a revisité Edge of Glory, de Lady Gaga, plus tôt dans la saison.
«J’ai travaillé fort sur la danse aussi, car je n’ai jamais chanté en faisant des chorégraphies. J’ai tripé, mais ce n’est pas facile de respirer là-dessous!» a-t-elle raconté en riant.

Insoumise et engagée
Joe Bocan est occupée par sa tournée Insoumise, titre de son plus récent opus, réalisé par son fils de 27 ans, Samuel Bocan-Biddle, dont le nom d’artiste est Yuki Dreams Again.
Sur Insoumise, elle invite le public à prendre les choses en main, car il y a urgence d’agir.
«J’ai toujours dit ce que je pensais, j’ai toujours dénoncé des choses. Je ne crains pas de dire ce que je pense. Surtout à l’âge que j’ai, je n’ai plus rien à perdre. Je vais continuer à le faire jusqu’à ma mort», a laissé entendre celle qui est constamment en train de créer, notamment chez elle, au bord d’un lac.
De retour au jeu
Joe Bocan, qui a amorcé sa carrière comme comédienne dans l’émission pour enfants Minibus, jouera dans la nouvelle série Indomptables, qui se glissera dès janvier dans la grille de TVA.
«J’ai vraiment un beau rôle. Ce n’est pas un premier rôle, mais je suis amoureuse du personnage. C’est une équipe de rêve, et moi, j’ai surtout tourné avec Benoît Gouin. Je ne suis pas dans aucun des clans qui se font face, c’est pour ça que je ne sais pas ce qui arrivera à mon personnage.»

Les deux mains dans la création
En fait, elle profite de chaque instant du cycle de création particulièrement faste qu’elle connaît depuis quatre ans.
«Il y a eu la tournée avec Marie Carmen et Marie Denise Pelletier, et j’ai fait des mises en scène, celle de Marie Carmen ainsi que celles des hommages à Eddy Marnay et à Sylvain Lelièvre. Je n’ai pas arrêté et j’adore ce moment de vie.»
Elle poursuit à propos des années où elle s’est faite plus discrète, pour de très bonnes raisons: «C’est sûr que quand tu t’en vas à la campagne et qu’il y a une période où tu t’occupes des enfants, que tu refuses des demandes, ce que je ne regrette pas, bien tu es moins présente. Je ne pensais pas que ma carrière allait repartir comme ça, vraiment pas, mais écoute, c’est reparti!»
On pourrait ajouter que Joe Bocan, qui a le «bonheur facile», n’est pas repartie à zéro, comme le titre de sa célèbre chanson.
Bientôt grand-maman
Cet hiver, elle prendra le temps de souffler après être devenue grand-maman pour la première fois.
Avec sa fille, Charlotte Biddle Bocan, et le bébé à naître, l’artiste séjournera un mois complet dans les Caraïbes. Charlotte avait 6 ans quand elle a commencé à participer aux différents volets du projet pour enfants La Comtesse d’Harmonia avec sa célèbre maman, ce qui a tissé des liens impérissables entre elles.
À l’automne 2026, Joe Bocan reprendra par ailleurs, avec ses amies Marie Carmen et Marie Denise Pelletier, la tournée Pour une histoire d’un soir, qui a réconforté bien des cœurs durant la pandémie.
D’ici là, elle présente son spectacle Insoumise jusqu’au printemps, sans oublier les représentations de Noël avec Joe Bocan en décembre. Toutes les dates se trouvent ici.