Culture

Chantal Lacroix nous présente son amoureux

Bruno Petrozza / TVA Publication

Michèle Lemieux

2025-02-17T11:00:00Z

Depuis plus de cinq ans, Chantal Lacroix partage sa vie avec Patrick Charbonneau, l’homme qu’elle n’attendait plus. Au-delà de sa relation, le couple a su créer une famille recomposée harmonieuse qui compte cinq enfants. Pour plusieurs, leur histoire est une véritable source d’inspiration, rappelant qu’il est possible de trouver l’amour à tout âge.

Chantal, vous nous présentez ces jours-ci un livre intitulé N’attends pas le bonheur, crée-le! Donnez-nous un avant-goût de ce qu’il contient.

Au fil des années, j’ai animé plusieurs émissions durant lesquelles j’ai eu la possibilité et le privilège de rencontrer des professionnels qui sont des sommités dans différents domaines. Ces rencontres m’ont nourrie et m’ont beaucoup appris. Je partage quelques-unes des clés qui m’ont été enseignées à travers mes conférences, mais on me demandait souvent si je les avais rassemblées dans un livre. C’est ce qui m’a motivée à coucher des fragments de mon parcours sur papier. Ce n’est pas une autobiographie, c’est plutôt le récit d’événements qui m’ont permis de rebondir, auquel les gens peuvent s’identifier, pour transposer les solutions dans leur propre vie.

Alors, en résumé, c’est un livre qui va faire du bien?

Oui, c’est un livre qui, je l’espère, va faire du bien, apporter des outils et des pistes de solutions pour remonter à la surface quand on se sent démuni, qu’on vit une épreuve ou qu’on est à la croisée des chemins. Ça faisait des années qu’on me demandait d’écrire un livre, mais je trouvais que je n’avais pas assez de vécu. À l’approche de mes 60 ans, je considère que je peux me permettre de le faire. N’attends pas le bonheur, crée-le! propose des outils concrets pour goûter au bonheur le plus souvent possible. J’espère qu’il sera des plus utiles, parce que chaque chapitre se termine avec des pistes de réflexion.

Pour la première fois, vous avez accepté de nous présenter votre amoureux. Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous avez pris votre temps...

(Rires) Effectivement! C’est comme si j’avais voulu conserver cette partie de ma vie pour moi. À tous les égards, je suis un grand livre ouvert et j’invite toujours les gens à exposer leur bonheur, parce que ça nous inspire. Personnellement, je colle aux gens qui sont heureux, parce que c’est bon pour ma santé. Patrick et moi, ça fait cinq ans et demi que nous sommes ensemble. Il a toujours aimé notre discrétion et, de mon côté, j’ai cherché à protéger ça. Puis, au fil du temps, nous avons commencé à afficher des photos de nous sur ma page Facebook. Puisqu’il m’accompagne aussi dans mes camps, les femmes le rencontrent et l’aiment parce que c’est un magnifique être humain. Au sujet de ma relation, j’entends toujours le même commentaire: «Tu me donnes espoir! Je constate que c’est possible de retomber en amour...»

Et vous, vous y croyiez toujours au moment de rencontrer votre amoureux?

À vrai dire, je n’y croyais pas... Dans ma tête, j’allais terminer ma vie avec ma petite cocotte. Surtout que, lorsque j’ai rencontré Patrick, j’étais dans ma quête de bien-être. Je ne m’imaginais même pas rencontrer quelqu’un, mais j’ai vécu un coup de foudre. Je suis reconnaissante pour ce que je vis. J’ai rencontré Pat à une période de ma vie où ce n’était pas le gros bonheur, mais il a grandement contribué à son retour. Alors, si des femmes se disent que j’ai rencontré l’amour à 54 ans, à un moment où ça n’allait pas dans ma vie, et que ça leur donne de l’espoir, tant mieux.

Racontez-nous dans quel contexte vous avez rencontré Patrick.

Je l’ai rencontré dans le cadre d’un tournoi de golf pour la Fondation Philippe Laprise. Au moment où nous avons pris une photo de groupe et que tout a été terminé, Patrick est sorti du club house. Il a fallu recommencer la photo. Par le fait même, mon attention a été attirée par lui. Mes copines, qui étaient aussi présentes, se sont toutes dit: «Oh, mon Dieu, c’est mon genre d’homme!» Moi, je n’étais pas là dans ma vie. Je n’étais pas prête. Ce soir-là, alors que je jouais au beer pong avec une copine, Pat est venu me voir pour me demander s’il pouvait faire équipe avec moi, ce à quoi j’ai répondu qu’on ne change jamais une formule gagnante! (rires) Le soir même, j’ai voulu aller voir qui il était, alors je suis allée sur son profil Facebook. Comme j’ai une fan page, je n’ai pas besoin de faire une demande d’amitié, mais en cliquant sur son profil, j’ai constaté que je lui en avais fait une. J’ai voulu retirer ma demande, mais je ne savais pas comment faire! (rires)

Demande qu’il a sans doute acceptée...

Bien sûr! Patrick m’a écrit, mais je ne lui ai pas répondu. Il m’a écrit une deuxième fois, et je n’ai toujours pas répondu. La troisième fois, il m’a confrontée au fait que je faisais des demandes d’amitié, mais qu’ensuite, je ne répondais pas. J’ai alors répondu à son message... Nous avons commencé à échanger. Il a été très direct en me demandant si j’étais célibataire, si je voulais le rester ou si ça m’intéressait d’aller prendre un café.

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