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L'article provient de TVA Sports
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CH: 25 observations sur la première portion du camp

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Photo portrait de Anthony Martineau

Anthony Martineau

2023-09-25T14:54:31Z
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Le temps file à une vitesse folle. Le camp d'entraînement des Canadiens est entamé depuis déjà cinq jours et l'équipe dispute ce soir son premier match préparatoire de la saison, alors qu'elle accueille les Devils, au Centre Bell. J'ai l'impression que le repêchage se terminait hier! 

Au cours de la dernière semaine, j'ai assisté à tous les matchs intra-équipe, entraînements et points de presse du club, en plus de m'entretenir avec certains joueurs.

C'est la première fois que je procède à un exercice du genre, mais vu le nombre très élevé de choses que j'ai vues/retenues ces derniers jours, j'ai décidé de vous coucher ici l'essentiel de mes analyses, réflexions, discussions et anecdotes de cette première portion du camp.

Bonne lecture et bon début de semaine! 

25 observations sur la première portion du camp des Canadiens

Martin St-Louis semble avoir passé un très bel été. Blagueur, généreux et décontracté, chacun des points de presse qu’il nous a offert cette semaine nous a réservé une déclaration loufoque/marquante qui a fait le tour du web. Le visage des Canadiens, qu’on le veuille ou non, c’est lui. 

Alex Newhook a tout ce qu’il faut pour jouer au centre. Rapide, mais aussi très intelligent et rarement pris hors position. Il sait repérer ses coéquipiers avec aisance et est à son meilleur lorsqu’il transporte la rondelle, donc le poste de pivot lui va à ravir. 

Jake Allen nous a mentionné cette semaine qu’il souhaitait jouer davantage que l’an dernier. Le contraire aurait été étonnant. Mais ce qu’il faut retenir dans son cas n’est pas nécessairement ce qu’il a dit, mais ce qu’il a démontré jusqu’ici. Très solide et pratiquement sans reproche, le vétéran affiche une impressionnante forme. Samuel Montembeault et lui se livreront une bonne bataille pour le poste de partant. 

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◆Parlant de gardiens, j’ai rarement vu un athlète, en plein camp d’entraînement, avoir l’air aussi abattu que Cayden Primeau. Pour avoir passé plusieurs minutes à ses côtés samedi, en salle de presse, je peux vous confirmer qu’il n’est pas dans un bon état d’esprit. Les yeux dans l’eau et le regard fuyant, le jeune homme n’affichait vraiment pas le mordant d’un cerbère qui lutte pour sa survie, ce qui est pourtant le cas. Est-il affecté plus qu’on le pense par sa situation actuelle? Son non-verbal et... certains de ses propos laissent croire que oui. C’est triste, car c’est un jeune homme très aimable. Rien n’est toutefois joué à l’heure actuelle. Et il a connu, il faut l’avouer, un bon match dimanche, lors du traditionnel Rouges contre Blancs (jeu blanc sur 30 minutes). Souhaitons-lui la meilleure des chances. Le talent est là. Mais il doit maintenant démontrer une capacité à livrer... sur une longue période. 

◆Plusieurs avaient hâte de voir comment Logan Mailloux allait se comporter à ses premiers pas officiels dans l’organisation des Canadiens. Après un premier match intra-équipe plutôt tiède, le grand défenseur est monté en puissance lors des deux derniers. Comment? En jouant selon ses forces et en gardant les choses simples. À partir du match no 2, il a décoché des tirs (et dieu sait qu’il en possède un bon!) à la pelletée, s’est assuré de bien mesurer la distance entre le porteur du disque et lui et bien calculé les moments où il s’est porté en attaque. Si vous voulez savoir comment s’était déroulé son premier match, relisez la phrase précédente, mais sous la forme négative. Logan Mailloux peut-il, sur une longue période, afficher le rendement de ses deux derniers duels intra-équipe et de sa dernière saison dans l’OHL? Je le crois pertinemment. Mais il a peut-être (probablement) besoin d’un moment à Laval pour établir une façon d’afficher et maintenir cette constance tant recherchée. Son plafond? Très haut. Une place sur le premier avantage numérique n’est pas à écarter. À lui maintenant de s’assurer que son plancher devienne de moins en moins bas.

Photo Martin Alarie
Photo Martin Alarie

◆Le joueur le plus dominant sur la patinoire, en cette première semaine de camp, fut sans aucun doute Michael Matheson. Lors de certaines séquences, on aurait carrément dit un homme parmi des enfants tellement il était au-dessus. Et la dernière analogie est valable même lorsqu’il était opposé à des coéquipiers de la LNH. C’est dire à quel point il était solide! Michael a connu la meilleure saison de sa carrière sur le plan offensif, l’an dernier. Il a récemment révélé être certain de pouvoir répéter ses exploits en cette nouvelle saison, sinon de faire mieux. Tout ce qu’attendait ce sympathique athlète, c’était une véritable chance, en fait. Matheson, c’est l’humilité incarnée. Pour expliquer ses belles prestations, la saison dernière, il m’avait dit qu’il se considérait «chanceux d’évoluer en avantage numérique». Il était à ce moment dans le top 10 des meilleurs pointeurs, chez les défenseurs (moyenne de points par match)! Michael, pour être franc, le seul chanceux dans cette histoire, c’est le CH. Toi, tu as ce que tu mérites. J’ai vu quelques fois, dans les derniers mois, des gens avancer la possibilité d’échanger Matheson. Pour moi, c’est un non catégorique. Il appartient selon moi et maintenant à l’élite de la LNH à sa position et est l’exemple parfait de ce qu’une équipe souhaite avoir comme tête d’affiche/leader/porte-parole. En pleine reconstruction, il rappelle aussi à tous les jeunes qu’à force de travail et en gardant une belle attitude, une éclosion finira par survenir tôt ou tard, si les aptitudes sont là. Je le dis et le répète : Michael Matheson est un diamant brut pour le CH, sur et hors glace. 

Filip Mesar constitue pour moi une vive déception. Mes mots seront peut-être durs, mais je le trouve invisible sur la patinoire. Repêché pour ses aptitudes offensives, notamment sa vitesse, le jeune homme a pris quelques livres de muscle cet été, mais semble aussi avoir perdu l’explosion qui le distinguait des autres. Il joue en périphérie et ne va pas se mettre le nez dans les zones dangereuses. Je ne vois pas dans son jeu l’urgence d’un choix de première ronde qui souhaite faire écarquiller les yeux. Il a certains atouts (bonnes mains, belle vision du jeu), mais son manque d’implication, en ce début de camp, l’empêche de se mettre en valeur. 

◆La compétition est féroce pour un poste à la ligne bleue du CH, spécialement sur le flanc gauche. Mais s’il y a un jeune qui peut surprendre et/ou espérer avoir très rapidement une opportunité à Montréal, c’est William Trudeau. La progression du jeune gaucher est, depuis deux ans, phénoménale. Peu importe où tu regardes sur la patinoire, il est là. Il agit souvent comme quatrième attaquant, mais le fait sans négliger l’aspect défensif de son jeu, toujours à point. Il est mobile et calme avec la rondelle et n’est jamais pris hors position. Il démontre aussi une belle constance dans ses duels. Honnêtement, tous les membres de la direction à qui on a parlé cette semaine se sont montrés élogieux à son endroit. Il y a des signes qui ne mentent pas et pour moi, il est clair que Trudeau, s’il n'amorce pas la saison à Montréal, aura un appel du CH très rapidement. Je préfère le voir jouer de grosses minutes à Laval que sur un troisième duo avec le CH, mais de la façon dont il joue jusqu’ici, je ne serais même pas gêné de lui donner ces grosses minutes dans la LNH. Voyons voir maintenant son rendement dans le cadre de matchs préparatoires l’opposant à d’autres clubs du circuit Bettman. Mais Trudeau mérite énormément de crédit pour la progression affichée ces deux dernières années.  

Joshua Roy paraît très bien, depuis le début du camp. Offensivement, son intelligence (tant en termes de positionnement que de vision du jeu) lui permet de se distinguer. Assez fou quand même, pour un jeune homme opposé à certains joueurs de la LNH! Il a aussi amélioré de façon franche sa vitesse de pointe. Jumelée à ses aptitudes élites de manieur de rondelle, cette rapidité lui a permis d’obtenir quantité de chances de marquer de qualité, à Brossard. Défensivement, l’ancien du Phoenix de Sherbrooke est toujours bien positionné et a bien paru dans ses batailles pour la rondelle.

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

◆Inutile de s’étendre là-dessus parce que c’est tout, sauf surprenant, mais Nick Suzuki et Cole Caufield sont prêts pour la saison à venir et leur chimie est toujours bien présente. Hâte de voir si les deux pourront atteindre le prochain niveau : celui de joueur offensif élite. 

◆J’aimais beaucoup le jeu Mattias Norlinder depuis le début du camp et son match de dimanche, au Centre Bell, n’a fait que confirmer mes impressions. Le Suédois patine extrêmement bien. Jusqu’ici, rien de surprenant. Mais ce qui m’épate dans son cas, c’est au niveau de sa prise de décisions. Il appuie l’attaque au bon moment, remporte des duels pour la rondelle et provoque d’innombrables chances de marquer. Certains me traiteront de fou (pas que je ne le suis pas un peu!), mais je ne suis pas prêt à lancer la serviette dans son cas, bien qu’il se fasse tard, j’en conviens. 

Josh Anderson est prêt pour la saison. Le gros ailier, déjà reconnu pour sa vitesse, semble même plus rapide cette année. Il a déjà développé une belle chimie avec Alex Newhook. Si Josh peut atteindre un autre niveau cette saison, l’organisation en entier en sera gagnante. 

◆Plus le camp avance, plus Juraj Slafkovsky prend ses aises. Le jeune homme est à son meilleur lorsqu’il touche la rondelle souvent et ce fut le cas samedi, lors de son dernier match intra-équipe. J’ai beaucoup aimé sa capacité à protéger le disque, tout comme sa lucidité en entrée de zone. Slafkovsky nous a aussi rappelé tout son talent en enfilant un superbe filet en tirs de barrage. Dans son cas, trois éléments à travailler : explosion avec la rondelle, capacité cardio-vasculaire (semble parfois à bout de souffle rapidement) et... décocher plus souvent. Il a un très bon lancer. Mais rappelons sagement qu’il n’a que 19 ans. Le potentiel est clairement là et je suis persuadé que la patience sera payante, à moyen/long terme. 

◆En début de semaine, tous les membres de la presse ont affiché un petit sourire en constatant que Brendan Gallagher et Rafaël Harvey-Pinard étaient réunis. L’histoire était trop belle : le vétéran et le jeune, identiques dans leur façon de jouer, sur la même unité. Et surprise (non, pas du tout), les deux patineurs ont connu une semaine d’enfer sur un trio pivoté par Owen Beck. Brendan Gallagher affichait le mordant de ses beaux jours. Il patinait avec vigueur et a décoché plusieurs bons lancers. RHP, lui, a épaté par sa façon de contrôler la rondelle en espaces restreints, tout en alimentant ses partenaires à la perfection. Au milieu de tout ça, le jeune Beck s’est avéré un parfait complément. Toujours bien positionné, le no 62 a aussi effectué plusieurs intenses replis et a dérangé devant le filet ennemi. Un futur troisième trio? 

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Sean Farrell n’est ni plus ni moins qu’un coup de cœur, jusqu’ici. Après un camp des recrues difficile à Buffalo, le petit attaquant est partout sur la glace, cette semaine. Vif, rapide, disponible, il crée beaucoup de mouvement en zone offensive. Ses touches de rondelle sont concluantes et il ne perd pas «l’objet» pour rien. Il est aussi beaucoup plus convaincant qu’à Buffalo dans ses batailles pour la rondelle. Repère bien ses coéquipiers également. Une très grosse première semaine pour lui. 

◆Dans l’ensemble, David Reinbacher a connu une bonne semaine. Lorsqu’on prend son âge et la différence entre les styles européens et nord-américains, il faut lui accorder une bonne note. Le défenseur, dans son style, a livré la marchandise. De bonnes sorties de zone, des passes solides et une convaincante prestation dans son territoire. J’aime beaucoup la vigueur qu’il affiche pour «déblayer» le devant de son filet. Difficile à battre à un contre un également. À travailler cette année (en Suisse, je l’espère!) : son explosion et la vélocité de son tir. 

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

◆On était curieux de voir ce que le nouveau venu Tanner Pearson avait dans le ventre. Force est d’admettre que le vétéran, malgré sa longue inactivité de la dernière année, en a encore dans le réservoir. Sans être flamboyant (ce qui n’est pas dans son habitude, de toute façon), l’attaquant offre beaucoup sur le plan de l’échec-avant. Il a cette capacité à changer son angle d’approche au porteur et provoque beaucoup de revirements. Il m’a aussi beaucoup épaté par sa vitesse d’exécution en zone offensive. «L’expérience», comme on dit... Tanner a confié cette semaine n’avoir aucun problème à remplir tous les rôles possibles en attaque. Ce genre de joueur, tu n’en as jamais trop, dans une équipe...

Sean Monahan nous a mentionné vouloir être un joueur d’impact sur le plan offensif, cette année. On semble l’oublier vu le nombre astronomique de blessures l’ayant affligé, mais il n’a que 28 ans. Jouera-t-il au centre ou à l’aile? Et sur quel trio? Encore beaucoup trop tôt pour le dire. Par contre, je peux vous confirmer aujourd’hui qu’il est en jambes... et prêt à livrer! 

◆Jumelé la semaine dernière à Roy et Monahan, Kirby Dach m’a beaucoup plu. Ses mouvements avec la rondelle étaient vifs et son coup de patin semble avoir pris un niveau supplémentaire. Il a aussi, selon ce que j’ai vu, gagné en force. En voilà un autre dont «la chaise» (crédit à Martin St-Louis!) reste à déterminer. Mais il a ce qu’il faut pour connaître une autre grosse saison. En passant, ça vaut ce que ça vaut vu le type de matchs disputés jusqu'ici, mais Kirby a bien paru, au cercle des mises au jeu...

◆Je n’ai jamais caché mon appréciation du jeu de Jayden Struble, ces dernières années. Mais de mon point de vue, il n’a pas été à la hauteur lors des matchs intra-équipe disputés la semaine dernière. Il a souvent cafouillé avec la rondelle et a été pris hors position la plupart du temps. Ça semblait aller vite pour lui, par moments. Dans son cas, je pense qu’on peut s’attendre à le voir rebondir rapidement. Il a selon moi tous les outils pour offrir un rendement solide sur la troisième paire d’une équipe de la LNH. 

Xavier Simoneau a tout ce qu’il faut pour obtenir quelques matchs à Montréal cette année. Le jeune homme, via son intensité, complique la vie de tous ses adversaires. Il est constamment le premier sur le porteur de la rondelle et se replie avec vigueur, mais provoque aussi beaucoup en zone offensive grâce à sa vitesse. Une belle histoire qui, je l’espère fortement, nous offrira un nouveau chapitre LNH cette année, ne serait-ce que pour un match ou deux.

MARTIN ALARIE / AGENCE QMI /
MARTIN ALARIE / AGENCE QMI /

David Savard était une joie à voir lors de son troisième match de la semaine dernière. Calme, on l’a vu déculotter quantité d’adversaires à la ligne bleue offensive et servir de brillantes remises à ses coéquipiers. Il avait aussi un plaisir évident sur la glace et on voit que tous ses coéquipiers l’apprécient beaucoup, qu’il amène une belle ambiance dans le groupe. En pleine reconstruction, ce vétéran constitue une véritable bénédiction. Son attitude et la forme physique affichée en ce début de camp sont très agréables à voir. 

Miguel Tourigny n’est pas très grand. Il mesure 5 pieds 8 pouces. Ce type de mensuration, malheureusement, est très difficile à changer, passé un certain âge. Mais le Québécois s’est assuré de modifier ce qu’il pouvait : son poids. Il pèse désormais 186 livres, une différence de, tenez-vous bien... 18 livres par rapport à l’an dernier. «J’ai mangé pas mal de protéines au cours de l'été, alors j'ai pris beaucoup de poids. J’ai aussi travaillé sur dans le gymnase», nous a-t-il confié. Cette prise de masse s’est notamment faite sentir dimanche, lorsqu’il s’est débarrassé de Smilanic en l’envoyant valser dans la bande comme une vieille chaussette en le poussant à deux mains. Tourigny paraît bien depuis le début de la semaine. J’ai personnellement eu beaucoup de plaisir à m’entretenir avec lui, cette semaine. Une personnalité rayonnante, comme on dit. 

Jan Mysak n’est pas particulièrement spectaculaire jusqu’ici, mais il fait franchement très bien dans son style. Très fort dans les coins de patinoire, le jeune homme est physiquement très efficace. Il bloque également plusieurs lancers et remporte la majorité des mises en jeu où il est impliqué. J’aime aussi le fait qu’il ait un centre de gravité très bas. Bien malin est celui pouvant lui soutirer le disque. Le futur de Mysak dans la LNH, passera assurément par un poste sur un trio défensif, s’il parvient ultimement à faire sa place. Force est d’admettre qu’il gagne des points cette semaine. 

◆«Il nous avait impressionnés l’an dernier et encore une fois cette année, on l’aime beaucoup, beaucoup. Martin l’a remarqué. Il est extrêmement rapide et en bonne forme. Si j’avais un conseil à lui donner, ça serait de ne jamais lâcher et de saisir sa chance lorsqu’elle viendra.» Ces mots sont ceux d’Alex Burrows et ciblent Brandon Gignac. Lorsque je jette un œil à mon calepin de notes de la dernière semaine, je constate que le nom de Gignac est partout. Un peu comme lui sur la glace! Le jeune homme de 25 ans vole et laisse quantité de ses rivaux, même ceux de la LNH, dans la poussière la plupart du temps. Il est une constante menace en zone offensive et bouge toujours ses pieds. Brandon a aussi cette qualité de pouvoir, presque à tout coup, transporter la rondelle de bout en bout de la patinoire sans aller «mourir dans le coin». Tous ses jeux aboutissent à quelque chose d’intéressant. Dimanche, on l’a aussi vu se replier avec vigueur et aller soutirer la rondelle à Lias Andersson, qui s’échappait seul. Gignac entame la deuxième et dernière année d’un contrat qui lui permet seulement de jouer dans la LAH. Ce gars-là, SVP, doit absolument avoir une opportunité de rejouer (il a joué un match dans la LNH en 2019) dans la grosse ligue l’an prochain. Il a assurément ce qu’il faut. Et je me balance complètement de son âge. À un certain point, tu dois aussi récompenser les plus méritants. Très heureux de voir que le CH a remarqué le rendement de ce Québécois. 

Ils méritent une mention positive: 

-Gustav Lindstrom 

-Philippe Maillet 

-Nathan Légaré 

-Florian Xhekaj 

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