C’était un 9 juillet au Festival d’été de Québec: la «plus grosse foule» des Backstreet Boys


Cédric Bélanger
Les Québécois ont été les premiers à tomber en amour avec les Backstreet Boys et quand, en 2017, le boys band a voulu revenir à l’avant-plan après une période plus tranquille, quoi de mieux que des plaines d’Abraham bondées et en délire pour célébrer les retrouvailles.
Le délire, vous dites?
«On se serait cru en 1997, quand la Backstreetmania sévissait de plein fouet», avait écrit notre collègue Sandra Godin, mandatée de rapporter les moindres faits et gestes, ou plutôt les paroles et les pas de danse, de Nick, Kevin, AJ, Brian et Howie durant ce concert qui a attiré une foule monstre.
«C’est notre plus grosse foule en carrière», avait même lancé, dans un élan d’enthousiasme fort compréhensible, AJ McLean.
Kevin Richardson a rappelé que c’est grâce au Québec que le quintette a percé aux États-Unis et Nick Carter a dit «je t’aime» en français. C’était la communion pop parfaite.
Généreux
La marque de commerce des Backstreet Boys, c’est leur générosité. Ils n’allaient donc pas se présenter les mains vides devant un public des Plaines habitué d’entendre de grands succès.
Dès le premier quart d’heure, les fanatiques des vedettes floridiennes avaient pu s’époumoner sur Larger Than Life et Get Down (You’re The One For Me), cette dernière dans une version disco.
C’était parti fort, mais les cinq idoles vêtues de blanc en avaient bien d’autres en réserve.
Toutes les chansons qui ont grimpé dans les sommets des palmarès au tournant du millénaire y sont passées, de Quit Playing Games (With My Heart) à Shape Of My Heart, en passant par As Long As You Love Me, Show Me The Meaning Of Being Lonely et les bombes I Want It That Way et Everybody (Backstreet’s Back).
Une suite
Cette soirée magique n’est pas restée sans suite. Comme ils l’ont promis avant de quitter les Plaines, les Backstreet Boys sont revenus au Québec, en 2019, au Centre Bell puis en 2022, au Centre Bell et au Centre Vidéotron, après des reports causés par la pandémie.
Sept ans plus tard, le boys band favori des Québécois serait-il encore le bienvenu au Festival d’été?
On devine facilement la réponse.