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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

C’était un 5 juillet au Festival d’été de Québec: le phénomène Manu Chao

Photo d'archives
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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2024-07-05T04:00:00Z
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Deux bonnes décennies avant que le Festival d’été ne prenne le pari latino sur les plaines d’Abraham, un artiste qui chantait en espagnol avait déjà fait vibrer les festivaliers.

Dans l’imaginaire collectif, le concert de Manu Chao sur les Plaines, en 2001, occupe une place de choix, au point où on en oublie qu’il n’était même pas la vedette du jour.

Le clou de la soirée d’ouverture, c’était plutôt un spectacle hommage à Dédé Fortin, décédé un an plus tôt, réunissant plusieurs artistes québécois et des membres des Colocs.

Manu Chao avait été programmé en première partie. Alors âgé de 40 ans, l’ancien meneur de la Mano Negra cartonnait. Il avait lancé, un mois auparavant, Próxima Estación: Esperanza, album refuge de son succès Me Gustas Tú, qui est devenu un des deux piliers de sa discographie avec Clandestino, sorti en 1998.

Foule exaltée

L’accueil avait été délirant. Pendant une heure, Manu Chao et une douzaine de musiciens ont joué des titres de la Mano Negra et de son répertoire solo, entraînant avec aisance la foule dans une fabuleuse fiesta reggae, ska et pop alternative.

Notre ancien collègue Pierre O. Nadeau avait parlé d’«un véritable phénomène qui a survolté la foule qui continuait d’en redemander à grands cris après une prestation des plus époustouflantes».

«Je ne me souviens pas, avait-il ajouté, d’avoir été témoin d’une foule aussi exaltée pour une première partie au Festival d’été.»

L’artiste d’origine française est revenu, en 2007, et cette fois, il était la tête d’affiche.

C’est la dernière fois qu’on l’a vu à Québec.

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