«C’était mon dernier “Bye Bye”!»: Simon Olivier Fecteau tire sa révérence de l’émission de fin d’année après neuf ans
Le réalisateur a fait cette annonce mercredi matin pour s’investir «dans d’autres projets»
Raphaël Gendron-Martin
Après neuf années passées à piloter le Bye bye, le réalisateur Simon Olivier Fecteau vient d’annoncer qu’il tire sa révérence. «J’ai le goût de m’investir dans d’autres projets. [...] Et je pense que c’est le temps ou jamais de faire ce saut», a-t-il déclaré.
Simon Olivier Fecteau fêtera ses 50 ans cet été et il avait envie d’affronter de nouveaux défis, a-t-il écrit mercredi matin dans une publication Facebook. «J’ai le goût de jouer davantage, d’écrire davantage et de retourner faire des projets plus personnels.»
Le réalisateur annonce que son complice depuis le début, le producteur Guillaume Lespérance, a décidé de poursuivre l’aventure du Bye bye «et de continuer à faire des cauchemars à la mi-décembre».
Un vent de fraîcheur
Simon Olivier ne sait pas qui le remplacera à la réalisation de la populaire émission de fin d’année. «Mais je suis certain que ce sera un vent de fraîcheur, écrit-il. D’ailleurs, avec l’année que nous vivons, il y aura EN MASSE de matériel pour faire un Bye bye 2025 exceptionnel.»
Le réalisateur en a profité pour remercier l’équipe du Bye bye, «autant les comédiens, que les auteurs, que la production, postproduction, la réalisation, la musique, les décors, les costumes et les maquillages».
«Pendant neuf ans, ces artistes et artisans de talent ont tout donné pour vous livrer une émission de fin d’année de qualité. Je vais m’ennuyer de vous autres.»
«C’est notre tradition à nous»
Simon Olivier Fecteau a aussi tenu à remercier le public. «Oui, c’est vrai, le Bye bye, ça brasse... Les commentaires du 1er janvier sont corsés par moment (même si majoritairement positifs), mais je pense que la raison que cette émission soulève autant de passion, c’est parce qu’en l’espace d’un Bye bye de 75 minutes, nous nous rappelons que le Québec et tous les francophones au Canada, nous sommes une grande famille.
«Et entre familles, ça brasse, ça chiale, on est dur, on se dit les vraies affaires, mais en dessous de tout ça c’est rempli d’amour, poursuit-il. N’oublions jamais que le Bye bye, peu importe ses vagues, c’est à nous autres. C’est notre tradition À NOUS.»
Le réalisateur, qui avait aussi piloté les deux Bye bye de RBO en 2006 et 2007, conclut son message en disant que sa plus grande fierté durant cette aventure, «c’est d’avoir instigué les bonnes années du public à minuit».
«C’est devenu une tradition en soi qui grandit d’année en année, et on reçoit maintenant des clips de Québécois et Canadiens francophones de partout dans le monde. J’espère que ça va continuer.»