11 septembre 2001: «C’était comme un film de science-fiction»
Agence QMI
Choc, consternation, surprise, traumatisme. Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ont ébranlé l’Occident et demeurent une tragédie qui a aussi marqué à jamais ceux qui ont couvert l’événement sur le terrain.
Jean-François Guérin et Paul Larocque se sont rendus sur place pour TVA Nouvelles. Les deux collègues se sont remémorés sur les ondes de LCN ces moments impossibles à oublier, vendredi, à la veille du 20e anniversaire des attaques terroristes perpétrés par Al-Qaïda.
«Ce sont des images qui laissent une trace indélébile pour quiconque a pu se rendre sur place. Jamais je n’oublierai ce spectacle terrible. C’était l’incarnation de l’enfer», s'est souvenu Paul Larocque.
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Jean-François Guérin, qui fut l’un des premiers journalistes canadiens à arriver à New York, se rappelle les tout premiers instants, lorsqu’on lui a dit qu'il partait sur le lieu principal des attaques. À ce moment-là, un seul appareil avait foncé dans l’une des tours du World Trade Center. Il est donc informé par son patron de se préparer parce qu’il part en couverture spéciale dans la métropole américaine.
«Je vais porter ma fille de même pas 2 ans à la garderie, je fais mes valises... et là, le deuxième avion rentre dans la tour. La tour s’effondre, les aéroports ferment, le transport aérien ferme...», a relaté M. Guérin à son émission «Le Québec matin».
C’est à ce moment que tout le monde comprend qu’il s’agit bel et bien d’attaques terroristes.
Envoyé sur place avec toute une équipe de TVA Nouvelles, il faudra de nombreux efforts à Jean-François Guérin pour se rendre sur le site des attentats, ou du moins, le plus près possible.
«J’arrive vers le début de la soirée du 11 septembre, incapable de rentrer à New York! Tous les accès étaient bloqués. J’ai réussi à rentrer le 12 septembre au matin. Et ce que j’ai vu là... C’était un film de science-fiction. Des épaisseurs de poussières sur les trottoirs, des Hummer de l’armée, la sensation... L’odeur, une sorte d’odeur âcre dans l’air», s'est rappelé Jean-François Guérin.