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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

«C’est une très mauvaise nouvelle»: les tarifs de Trump représentent un coup dur pour le Canada, estime un professeur en stratégie

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Photo portrait de Doualeh Ibrahim

Doualeh Ibrahim

2025-02-11T04:23:52Z
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La signature de nouveaux décrets par le président américain Donald Trump imposant des tarifs douaniers de 25% sur l’aluminium et l’acier entrant aux États-Unis représente un coup dur pour le Canada, estime un professeur en stratégie. 

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«Malheureusement, comme le Canada est le principal fournisseur d’acier et d’aluminium aux États-Unis et de loin, vous avez bien deviné que ça nous frappe de plein fouet et que c’est une très, très mauvaise nouvelle. Le président pourra dire qu’il a à peu près respecté sa parole», a expliqué le professeur en stratégie à la Faculté des sciences de l’administration à l’Université Laval (FSA ULaval), Yan Cimon, en entrevue à l’émission À vos affaires.

Ce dernier croit que M. Trump veut faire un coup de force en visant des industries qui ont une valeur très importante aux États-Unis.

«Il souhaite montrer qu’il est effectivement en charge. Il souhaite mettre en place aussi des mesures qui vont être coercitives pour bien montrer qu’il est en charge, qu’il a le pouvoir», a souligné le professeur en stratégie.

Yan Cimon affirme que les tarifs de 25% sur l’aluminium et l’acier vont également faire mal pour les entreprises américaines.

«Malheureusement, ça va être un coup d’épée dans l’eau parce qu’en fait, il va faire mal au public américain et il va faire mal à ses propres entreprises, mais aussi à ses intérêts stratégiques, voire même ses intérêts sécuritaires», a-t-il mentionné sur les ondes de LCN.

M. Cimon mentionne que la pire solution face aux menaces tarifaires de Trump est de ne rien faire. Selon lui, le Canada devrait établir un rapport de force avec les États-Unis.

«Donald Trump et son administration ne comprennent que le langage de la force et que le langage de la confrontation. Donc, ce qui est important, c’est de se bâtir très rapidement un rapport de force. C'est ce qu’on avait fait avec le Mexique conjointement lors de la dernière ronde de discussion avec lui. Maintenant, il faut continuer à faire et à mettre en exécution nos menaces», a-t-il affirmé.

Voyez l’entrevue complète de Yan Cimon dans la vidéo ci-dessus

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