«C’est tellement un moment stimulant»: un retour à l’école positif pour deux enseignants

Doualeh Ibrahim
La rentrée scolaire pour les élèves du primaire et du secondaire a été réussie, selon deux professeurs.
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D'après le pédagogue au primaire David Bessette, la première journée d’école reste un événement stimulant pour les nombreux élèves qui rencontrent leurs nouveaux enseignants.
«Les syndicats ont raison de dénoncer ce qu’ils dénoncent, mais la rentrée reste quelque chose de beau pour les enfants et pour les enseignants. C’est tellement un moment stimulant. Les jeunes retrouvent leurs amis et ils sont contents de rencontrer leurs nouveaux professeurs», a affirmé M. Bessette en entrevue à l’émission Le Bilan.
Le professeur de français à l’Académie Saint-Louis à Québec Jean-Michel Collin se considère comme chanceux d’être dans un excellent climat de travail malgré les problèmes soulevés par les syndicats d’enseignement.
«De notre côté, on est très chanceux. On a une équipe complète à l’école où je travaille. Aujourd’hui, les jeunes de secondaire 2 à 5 ont eu le droit à un spectacle d’Alacair Ensemble, donc c’était super positif», a expliqué M. Collin sur les ondes de LCN.
Selon David Bessette, les jeunes ne remarquent pas que les locaux ne sont pas prêts à temps pour les accueillir.
«On s’organise et on fait de la magie avec ce qu’on a. Puis, ça fait toujours de beaux moments. On passe une première journée ensemble où on apprend à se découvrir et on fait des activités. Pour les jeunes, ça passe comme dans du beurre. C’est toujours des belles journées et on est contents d’être avec eux», a expliqué M. Bessette.
D'ailleurs, Jean-Michel Collin croit que la fébrilité est aussi présente chez les élèves que chez les professeurs.
«Je pense que c’est une fébrilité qui est partagée entre les élèves et les enseignants. Il ne faut pas oublier que même les élèves de cinquième secondaire ont cette fébrilité de retourner à l’école», a confirmé l’enseignant à l’Académie Saint-Louis.
Cependant, les deux enseignants sont d’avis qu’il reste encore du travail à faire pour aider le personnel scolaire à offrir le meilleur environnement d’apprentissage aux élèves.
«On n’a pas tous les outils qu’il faut, mais la réalité est que les choses dont on a besoin coûtent cher. Ça nous prendrait de la climatisation, des locaux plus grands et des classes moins nombreuses. Ce sont des choses qu’on réclame à chaque fois qu’il y a une convention à négocier», a souligné le professeur David Bessette.
Voyez l’entrevue complète avec les enseignants dans la vidéo ci-dessus.