«C’est sûr que je m’en fais parler»: Desnoyers essaie de garder la tête froide

Après deux années difficiles au repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), le Québec sera beaucoup mieux représenté lors de l’encan de 2025.

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Âgé de 17 ans, Caleb Desnoyers est le meilleur espoir issu de la Belle Province et le septième patineur en Amérique du Nord sur la liste de la Centrale de recrutement de la LNH. Il devrait logiquement entendre son nom parmi les 10 premiers joueurs sélectionnés.

«C’est sûr que je m’en fais parler en ayant une grosse saison, mais j’essaie de me concentrer sur mon jeu», a indiqué le principal intéressé lors d’une entrevue à l’émission JiC sur TVA Sports.

Il peut également compter sur son frère Elliot, un espoir des Flyers de Philadelphie, pour l’aider à naviguer à travers le stress d’une année de repêchage.

«J’ai la chance d’avoir un très bon entourage, dont mon frère qui a déjà passé à travers ça, a confié le joueur de centre des Wildcats de Moncton. J’ai aussi la chance d’avoir deux très bons parents qui viennent de familles de hockey et mes agents qui font un très bon boulot avec ça.»

Si Desnoyers occupe une place de choix sur la plupart des listes d’experts à l’approche du repêchage, c’est en grande partie grâce à sa fulgurante progression. Après 37 matchs en 2024-2025, il a déjà surpassé ses statistiques de la dernière campagne. Ses 60 points lui confèrent d’ailleurs le deuxième rang du classement des meilleurs marqueurs de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ).

«Jusqu’à maintenant, ça va quand même très bien au niveau personnel. Mis à part tout ça, c’est l’équipe qui performe très bien, j’ai la chance d’évoluer dans l’équipe qui est la première dans la ligue et d’avoir de très bons compagnons de trio, donc il faut aussi que je donne du mérite à mes coéquipiers.»

Reste que sa progression est digne de mention. La saison dernière, il avait très bien fait à 16 ans avec 56 points en 60 matchs. Un an plus tard, il s’est déjà établi parmi les attaquants les plus dangereux du circuit.

Est-ce qu’une invitation par la formation canadienne en vue du prochain Mondial junior est envisageable?

«Il reste du travail avant de se rendre là, mais c’est sûr que ce serait un honneur et une grande fierté d’y participer l’an prochain», a conclu Desnoyers.