«C’est quand même fou» – Marie-Philip Poulin
Mylène Richard
Avec quatre médailles olympiques, des championnats du monde et des buts en or, Marie-Philip Poulin est habituée au vedettariat. Il y a quelques semaines, elle a cependant été dépassée par les événements.
• À lire aussi: Une autre preuve de la popularité du hockey féminin
• À lire aussi: La Victoire qualifiée pour les séries 2025
La Beauceronne de 34 ans a appris qu’une carte de hockey unique d’elle avait été mise en vente pour 50 000$. Elle a finalement trouvé preneur pour 20 000$, un peu plus que la carte de recrue de Lane Hutson.
«C’est dur à croire. C’est difficile de mettre en mots ce que ça me fait de penser que des gens peuvent acheter mes cartes à ce prix. C’est quand même fou!» s’exclame Poulin, rencontrée lors d’un récent événement d’autographes.
Pour la petite histoire, Poulin a rencontré la vendeuse, Cassandra Melanson, une collectionneuse qui possède d’autres articles de «Captain Clutch».
Une image de marque
Assise à une table à côté de Poulin, Erin Ambrose s’affairait à apposer sa signature sur des photos des Jeux de Pékin. La défenseure de la Victoire de Montréal ne réalise pas encore que des personnes paient pour obtenir sa griffe.
«C’est remarquable de constater où sont rendues les athlètes féminines. Notre image est assez importante pour que des gens veuillent créer des partenariats avec nous. C’est une époque très excitante pour les femmes dans le sport», mentionne Ambrose, qui aimerait bien avoir un chandail de Kim St-Pierre à la maison.
«Je ne lui ai pas encore demandé...»
Ça tombe bien, l’ancienne gardienne était justement dans la même salle. Elle a peut-être entendu ou elle le lira dans Le Journal.
À l’épicerie ou à la pharmacie
Il n’y a pas que Poulin qui se fait interpeller dans la rue, à l’épicerie ou même à la pharmacie en attendant une prescription. Ann-Renée Desbiens vit quand même bien avec la célébrité.
«Les gens vont reconnaître les gros noms, mais il y a encore de la place pour que plus de joueuses se fassent connaître. On est toutes un peu différentes, on amène toutes quelque chose d’un peu unique. J’ai hâte que les partisans et la population apprennent à connaître chaque joueuse individuellement et pour leur contribution aussi», espère la gardienne, présente malgré une blessure qui la garde à l’écart du jeu.
▶ La Victoire de Montréal recevra les Sirens de New York mardi prochain, avant la pause pour le Championnat du monde de hockey féminin, qui s’amorcera le 9 avril en Tchéquie. Au retour, la troupe de Kori Cheverie aura encore trois matchs à son calendrier régulier avant d’entamer les séries.