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L'article provient de TVA Nouvelles

«C’est l’enfer, mais on n’a pas le choix»

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TVA Nouvelles

2023-06-15T13:25:20Z
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Évacués depuis près de deux semaines, les résidents de Lebel-sur-Quévillon ne savent toujours pas quand ils pourront enfin rentrer chez eux. Et impossible pour le maire de la ville de quelque 2100 habitants de se prononcer sur un éventuel retour à la maison. 

«Je suis chez nous et je suis tanné, laisse tomber candidement Guy Lafrenière. J’imagine que les gens qui ne sont pas chez eux depuis deux semaines, c’est l’enfer. Mais on n’a pas le choix. Vous allez revenir à la maison quand ça va être sécuritaire pour vous. On ne peut pas revenir et réévacuer deux jours plus tard. On ne peut pas faire ça. On va s’assurer de votre sécurité», ajoute l’élu quévillonnais du Nord-du-Québec.

Le maire Lafrenière à l’image de nombreux Québécois surveille de très près les prévisions météo. Il souhaite de la pluie qui se fait attendre sur sa région. 

«C’est sûr que l’on n’attendra pas la pluie. D’après la météo que j’ai regardée ce matin, ce n’est pas sûr que ça va être en juin, mais on devrait être sécurisé. Il arrive 60 autres pompiers américains aujourd’hui. Demain, ils seront donc 120 pompiers, plus un autre groupe de 140 samedi. Si à 200 pompiers forestiers, on n’est pas capable de se protéger, on a un problème», laisse tomber le maire.

Toutefois, il a de bonnes nouvelles. «Je ne vois plus de problème pour la ville et l’usine [Nordic Kraft], c’est assez bien protégé. Le problème depuis deux jours, c’est que le feu colle la route 113 à la hauteur de la route 397. C'est ce bout-là qui fait peur un peu présentement pour la circulation», précise le maire Guy Lafrenière.

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