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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

C’est la fin pour Endoceutics, l’entreprise de Québec à l’origine du «Viagra féminin»

Esquisse du futur complexe pharmaceutique de la compagnie Endoceutics qui devait s’installer à L’Ancienne-Lorette en 2018, près de l’avenue Jules-Verne.
Esquisse du futur complexe pharmaceutique de la compagnie Endoceutics qui devait s’installer à L’Ancienne-Lorette en 2018, près de l’avenue Jules-Verne. Photo courtoisie
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Photo portrait de Diane Tremblay

Diane Tremblay

2025-02-11T05:00:00Z
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C’est la fin pour Endoceutics, une entreprise de Québec fondée par le Dr Fernand Labrie et à l’origine du «Viagra féminin», puisqu’elle vient de déclarer faillite avec des dettes accumulées de 43 M$.

La première assemblée des créanciers a eu lieu la semaine dernière. Cette entreprise, qui était vouée à un bel avenir, n’aura pas survécu au décès de son fondateur, le Dr Fernand Labrie, même si le produit phare sur lequel il a travaillé, l’Intrarosa, est désormais commercialisé par une autre compagnie pharmaceutique. Ce produit, qui avait obtenu le surnom de «Viagra féminin», est prescrit pour le traitement de l’atrophie vulvo-vaginale postménopause.

En 2017, on avait annoncé en grande pompe la construction d’une usine de production à L’Ancienne-Lorette qui n’aura finalement jamais abouti. Endoceutics devait investir entre 50 M$ et 80 M$, lors de quatre phases de construction, pour produire une composante de l’Intrarosa, mais le décès subit du fondateur de la compagnie, en janvier 2019, à l’âge de 81 ans, et le contexte de pandémie auraient forcé l’entreprise à concentrer sa production à Mont-Saint-Hilaire.

D’après la firme McCarthy Tétrault, le 26 septembre 2022, Endoceutics a entamé des procédures pour obtenir la protection en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), ce qui lui a permis de conserver des liquidités suffisantes pour procéder à une restructuration sans devoir aller chercher un financement provisoire. Malgré la contestation du principal créancier garanti d’Endoceutics et ses filiales, le tribunal a accepté la requête et a approuvé deux transactions de vente permettant aux débitrices de poursuivre leurs activités, peut-on lire sur le site de la firme.

En janvier 2025, les procédures sous la LACC ont pris fin puisque l’ensemble des mesures de restructuration étaient complétées. Le Journal a tenté de joindre différents intervenants dans ce dossier, mais sans succès.

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