[PHOTOS] C’est la Barbiemania au Québec!

Alexandre Caputo
Après un week-end de première qui a tout balayé sur son passage, la popularité du film Barbie ne dérougit pas, ou plutôt ne «dérosit» pas, dans les cinémas de la province.
«Nous sommes pas mal à pleine capacité. Au moment où je te parle, on vient de finir de remplir la salle pour Barbie à 19 h 05. C’est aussi à guichets fermés à 18 h 10 », soutient Robin Plamondon, propriétaire des cinémas Le Clap, rejoint aujourd’hui par Le Journal.
«Lundi soir, même [la représentation] de 21 h était toute vendue. C’est vraiment un film qui a des jambes: il n’a pas seulement eu un premier week-end fort, ça se maintient. »
Barbie a récolté 2 043 648$ lors de sa première fin de semaine dans les salles de cinéma du Québec.
M. Plamondon croit que Barbie restera en salles «facilement» à l’affiche jusqu’à la fête du Travail.
Rose de monde
Plusieurs cinéphiles poussent l’expérience jusqu’à s’habiller en rose et en mauve pour aller voir le film.
«Moi j’ai grandi avec Barbie», s’emballe Sarah, 36 ans, toute vêtue de rose, qui a accompagné ses deux filles à un visionnement au Cineplex Beauport.
«Je me souviens, j’avais la Barbie enceinte, tu pouvais retirer le bébé de son ventre et sa bedaine redevenait plate», se remémore-t-elle.
Sa fille, Éliane, qui a neuf ans, préfère pour sa part la Barbie sirène.
«Je l’aime beaucoup, parce que je peux l’amener dans le bain», explique-t-elle.

La vague rose a aussi déferlé au Cinéma Banque Scotia, à Montréal. Selon Rosalie, 16 ans, qui assiste au film avec ses copines, ces couleurs étaient de mises.
«Ça fait partie de l’expérience Barbie!», a-t-elle lancé à une collègue du Journal qui était sur place. «D’habitude les figurines arrivent après le film, mais là c’est l’inverse», se réjouissent Bryanna et ses amies, 16 ans, qui ont passé une partie de leur enfance avec les poupées à l’effigie de celle qui est jouée par Margot Robbie au grand écran.

Certaines se sont même gâtées pour l’occasion en allant faire les boutiques.
«Je suis allée acheter cette robe expressément pour venir voir le film», raconte Yun Jung, vêtue de rose bonbon.
Ces scènes font partie du quotidien depuis la sortie du film, le 21 juillet, selon Robin Plamondon.
«On en voit tous les jours et de tous les âges. Des groupes de filles de 8 à 12 ans qui viennent habillées en rose et se prennent en photos devant les affiches du film, d’autres fois ce sont des femmes dans la trentaine qui viennent avec leurs amies en rose.»
Profitable pour les commerces
Les boutiques de vêtements et les salons de coiffure profitent aussi de la Barbiemania.
«Nous avons un énorme inventaire de vêtements roses, donc même si ça part vite, il nous en reste encore», affirme Maëva Darque, assistante-gérante de la boutique Chez Ardène, aux Galeries de la Capitale. «Mêmes nos employés sont en mode Barbie, vêtus tout de rose.»

Chez Soho, un salon de coiffure de Québec, on s’attend à ce que les demandes de teintures et de poses de mèches se mettent à affluer d’ici quelques jours.
«On a fait le plein de teintures, du fuchsia jusqu’au rose bonbon», soutient Annie Langlois, copropriétaire chez Soho. «Nous commençons à avoir beaucoup de demandes de renseignements de clients qui seraient intéressés par le blond ou les couleurs, donc on ne fera pas surprendre.»
Avec la collaboration de Cédric Bélanger et Sarah-Émilie Nault