C’est déjà la panique chez les Flames

La saison des Flames de Calgary n’est vieille que de sept matchs et la frustration se fait déjà sentir.

Mardi soir, le club albertain a baissé pavillon 3 à 1 contre les Rangers de New York. Les Flames ont maintenant un dossier de 2-4-1. Après le match face aux «Blueshirts», l’attaquant Blake Coleman s’est vidé le cœur. 

«La défaite doit nous tenir réveillés la nuit, a dit celui dont les propos ont été rapportés par le réseau Sportsnet. Je suis écœuré de perdre. Je pense que je peux parler pour les gars et dire que nous sommes tous écœurés de perdre. Ça me brûle de l’intérieur. Nous devons être de ceux qui détestent plus perdre qu’ils aiment gagner.» 

«Je suis en colère et je pense que plusieurs de mes coéquipiers sont en colère en ce moment. J’espère que les beaucoup de gars vont utiliser ça de la bonne façon et en faire une source de motivation», a ajouté Coleman. 

Pas la faute de Sutter 

Avant le match contre les Rangers, c’est le défenseur Nikita Zadorov qui a exprimé sa frustration concernant les performances des Flames. 

«Nous ne travaillons tout simplement pas en équipe, a déclaré le Russe. Nous avons trop de joueurs qui jouent pour eux-mêmes. Nous devons déterminer si nous voulons jouer en équipe ou chacun pour soi.» 

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L’an dernier, les Flames ont maintenu un dossier de 38-27-17 et ont raté les séries éliminatoires. L’organisation n’a ensuite pas offert de prolongation de contrat au directeur général Brad Treliving et a congédié l’entraîneur-chef Darryl Sutter. La mésentente entre les joueurs et le pilote a fait couler beaucoup d’encres après le renvoi de l’homme de 65 ans. 

«C’était différent la saison dernière, a dit Zadorov. C’était Darryl. Maintenant, Darryl n’est plus là. Il n’y a plus d’excuses. Vous comprenez ce que je veux dire? Vous n’aimez pas les entraîneurs durs? Vous n’aimez pas les entraîneurs doux? Vous n’aimez pas les bons entraîneurs? Il faut juste jouer avec intensité sur la glace. Je crois que c’est aussi simple que ça.»