«C’est comme une grande famille»: pour ses 100 ans, Prévost reçoit une centaine de propriétaires de VR de luxe à Québec


Jean-Philippe Guilbault
À l’occasion des 100 ans du constructeur d’autocars Prévost, une centaine de propriétaires de VR reconvertis de luxe et de compagnies spécialisées dans ce domaine se sont réunis à l’ExpoCité de Québec pour vanter les mérites de la marque québécoise.
En plus de s’être fait une renommée auprès des stars de la musique comme véhicule de tournée, Prévost, qui est détenu par le conglomérat suédois Volvo, est prisé par les amateurs de VR de très haut de gamme.
«C’est quelque chose qui s’est développé avec les années. C’est un peu le summum du luxe dans le monde du VR. Il y a un statut qui vient avec le fait d’être propriétaire [d’un Prévost]», explique le président de l’entreprise, François Tremblay.

Le constructeur vend des autocars vides à des transformateurs, principalement aux États-Unis, qui s’occupent ensuite d’aménager l’intérieur des véhicules selon les préférences des clients.

Ces partenariats durent parfois depuis des dizaines d’années, comme dans le cas de Frank Konigseder Jr, dont le père a conclu le premier contrat avec Prévost en 1978. L’entreprise Liberty Coach aménage donc des autocars québécois depuis plus de 40 ans.
«Prévost nous a toujours écoutés et a adapté ses véhicules à nos besoins», note M. Konigseder.

Même son de cloche du côté de Jimmy Adams, qui possède l’entreprise Featherlite Coaches, dont les autocars Prévost sont notamment vendus à des écuries de NASCAR.
«Les véhicules sont bien pensés, ils sont constants. D’un point de vue d’ingénierie, ils sont au sommet et beaucoup plus sophistiqués que d’autres compagnies dans le même créneau», tranche M. Adams.
L’événement était aussi l’occasion de réunir des propriétaires de ces VR de luxe qui ont parfois fait plusieurs centaines de kilomètres pour présenter leur autocar modifié.
C’est le cas de Dan et Bobbie Jensen, établis au Texas et propriétaires d’un VR Prévost depuis 2013. Ils voyagent six mois par année à bord de leur autocar modifié.
«Un ami m’avait dit: "Ne conduis jamais un Prévost si tu n’es pas prêt à en acheter un!"» lance tout sourire M. Jensen. «Ils sont incroyables à conduire, il n’y a rien de meilleur.»

Les deux sont même membres d’un club de propriétaires de ce genre de véhicule. «Ça devient comme une famille! L’expression est parfois galvaudée, mais dans ce style de vie, c’est réellement le cas», ajoute M. Jensen.
Des employés de l’usine de Prévost ont également été invités à découvrir les véhicules transformés. Le point d’orgue du centenaire de l’entreprise se déroulera samedi prochain aux installations de Sainte-Claire.