Ces grèves qui pourraient perturber votre quotidien
Agence QMI
Voici un petit aperçu des grèves en cours ou prévues dans la province au cours des prochaines semaines et qui pourraient perturber le quotidien des Québécois.
Grèves en cours
Les ingénieurs
Les membres de l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) ont entamé une grève générale illimitée depuis le 2 mai, pour faire avancer les négociations dans le cadre du renouvellement de leur convention collective. Cette grève pourrait notamment affecter certains travaux et chantiers sur les routes.
Grèves probables ou en négociation
Les Centres de la petite enfance (CPE)
Si les représentants syndicaux des 13 000 travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) et le gouvernement du Québec sont parvenus à une entente de principe, mardi, après une dizaine de jours de grève, les employés syndiqués doivent encore se prononcer pour l’adopter ou non.
La Sépaq
Les membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), qui travaillent dans les 13 réserves fauniques de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), seront en grève à compter du 15 mai prochain, si aucune entente n’est trouvée d’ici là à la table des négociations.
Un avis de grève a été envoyé lundi au ministre du Travail et à la direction de la Sépaq pour trois journées de débrayage.
La convention collective des quelque 2500 travailleurs de la Sépaq est échue depuis le 31 décembre 2023.
Postes Canada
Rappelons que les syndiqués de Postes Canada avaient déclenché une grève juste avant les fêtes de fin d’année, avant que le ministre fédéral du Travail ne les oblige à retourner au travail.
Leur convention collective avait alors été prolongée jusqu’au 22 mai 2025.
Les négociations ont désormais repris, mais si aucune entente ne survient avant cette date, une nouvelle grève risque d’être déclenchée.
La STM
Les quelque 2400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) seront en grève le 25 mai prochain, si aucune avancée «significative» ne se fait à la table de négociation.
Ces travailleurs, dont la convention collective est échue depuis 5 mois, ont voté le 16 février en faveur d’un mandat de grève qui pourrait aller jusqu’à la grève générale illimitée à utiliser au moment opportun.
Hydro-Québec
Sept syndicats sur neuf chez Hydro-Québec se sont dotés de mandats de grève au mois d’avril. Ils négocient avec leur employeur depuis le 29 août dernier pour le renouvellement des conventions collectives.
Parmi eux, on retrouve notamment les sections des technologues, des employés de métiers et des constables spéciaux.