Centre intégré de cancérologie: «innovateur», mais toujours sans cafétéria

Le nouveau Centre intégré de cancérologie (CIC), ouvert à Québec depuis le 17 mai dernier, n’offre toujours pas de service de cafétéria. Un inconvénient pour les patients et les travailleurs.

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Faute de gestionnaire, le local où devrait se trouver le service de restauration est toujours vide puisque l’appel d’offres lancé par le centre est demeuré sans réponse.

Pour se procurer un repas, les patients et les employés doivent donc se rendre à la cafétéria de l'hôpital de l'Enfant-Jésus, qui est situé un demi-kilomètre plus loin.

«Il va falloir trouver des façons d’attirer des fournisseurs pour la cafétéria, qui vont tenir compte des volumes qui sont plus bas au début, mais qui vont aller en progression», dit le ministre de la Santé Christian Dubé, qui se trouvait sur place pour l’inauguration officielle du centre.

Pour l'instant, des machines distributrices ont été installées près de l'aire de repas et des mets préparés seront bientôt disponible.

«On a déjà des entreprises avec qui on travaille dans nos cafétéria qui viennent nous livrer des repas déjà préparés, donc on pourrait offrir cette alternative-là au Centre intégré de cancérologie», explique la directrice générale adjointe du CHU de Québec-Université Laval, Christine Mimeault.

Le Centre intégré de cancérologie est le seul au Québec à offrir un service d'intervention rapide qui s’apparente à une urgence pour les personnes atteintes de cancer.

Depuis son ouverture, il y a un peu moins de deux mois, ce sont 60 patients qui ont bénéficié de ce service.