Centre d’entraînement réservé exclusivement aux femmes à Québec depuis près de 40 ans: Gym Profil passe le flambeau à la relève familiale


Diane Tremblay
Associé au bien-être des femmes à Québec depuis près de 40 ans, le centre de conditionnement physique Gym Profil écrit un nouveau chapitre puisque c’est maintenant au tour de la fille de la fondatrice de prendre les rênes de l’entreprise.
Les rôles se sont inversés pour Nancy Couture, fondatrice, qui demeure active au sein de l’organisation, mais désormais en tant qu’employée de sa fille.
«Avec le temps, on a agrandi cinq ou six fois, car la demande était là et on avait besoin de plus d’espace», a relaté Mme Couture qui a racheté, en 1987, le gym où elle travaillait et qui est devenu l’institution que l’on connaît aujourd’hui, sur la 1re Avenue.
À l’origine, les journées étaient alternées: une pour les femmes, l’autre pour les hommes. Ce système a perduré jusqu’à ce que Mme Couture devienne propriétaire et transforme le modèle en accueillant exclusivement une clientèle féminine.
«En devenant spécialisées pour les femmes, nous étions uniques», dit-elle.
Une clientèle de quatre générations
Au fil des ans, le centre a innové et s’est adapté aux besoins de sa clientèle. En 1998, la femme d’affaires est devenue propriétaire de la bâtisse.
«C’est ce qui a fait toute la différence», a poursuivi Mme Couture, puisqu’elle avait le plein contrôle sur ses coûts de fonctionnement.
Le Gym Profil a sans doute été l’une des premières salles d’entraînement à Québec à offrir une halte-garderie pour ses clientes.
Pas étonnant que Mme Couture ait vu défiler des femmes sur quatre générations parmi sa clientèle. La doyenne a 83 ans.
Source de fierté
Même si elle a investi tout son cœur et toute son âme dans l’entreprise, le fait de voir sa fille, Laurence Guimond, kinésiologue, prendre la relève est une très grande source de fierté.
«C’est vraiment un cadeau de la vie que Laurence poursuive ça. Elle arrive avec ses idées. Elle était rendue là dans son chemin de vie», ajoute Mme Couture.
Laurence, qui a gravi les échelons dans l’entreprise depuis l’adolescence, arrive avec sa propre fougue, déterminée à pousser plus loin l’expérience, notamment en développant davantage l’esprit de communauté de différentes façons, afin que les femmes puissent se soutenir mutuellement.
«Ça fait deux ans qu’on prépare cette transition (...). Ma mère était rendue à une autre étape de sa vie, alors que moi, j’ai le feu au cœur, et je veux continuer de développer ce qu’elle a construit depuis tant d’années», a dit Mme Guimond.
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