Cellulaires interdits à l'école dès septembre: quel impact pour toi?

Patrick Bellerose
Québec interdira les téléphones cellulaires à l’école dès la prochaine rentrée scolaire.

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Le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, en a fait l’annonce jeudi après-midi, dans le cadre d’une série de mesures sur le civisme et le respect à l’école.
À partir de septembre prochain, les élèves fréquentant les écoles du Québec n’auront plus le droit d’utiliser leur cellulaire à partir du début des cours jusqu’à la fin de classes, autant dans les écoles publiques que dans les écoles privées.
Les écouteurs et autres appareils mobiles seront aussi visés par cette nouvelle réglementation.
Le gouvernement Legault a déjà interdit les cellulaires et autres appareils mobiles en classe, depuis janvier 2024. La mesure sera maintenant étendue aux corridors ainsi qu’au terrain de l’école.
Une commission spéciale
Québec répond ainsi à la première recommandation de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes, un exercice transpartisan. Celle-ci proposait de bannir les appareils mobiles et les écouteurs «dans l’ensemble des écoles primaires et secondaires jusqu’à la fin des cours, y compris sur le terrain de l’école».
La semaine dernière, lors du dévoilement de cette recommandation, le ministre Drainville avait accueilli l’idée avec «beaucoup d’ouverture».
D’ailleurs, certaines écoles n’ont pas attendu la décision de Québec, pour élargir l’interdiction du cellulaire à l’école.
Depuis septembre dernier, les élèves de l’école d’Oka doivent placer leurs appareils dans une pochette verrouillée pour la journée.
Dans la région de Québec, les écoles Rochebelle et Joseph-Francois Perreault ont aussi mis des mesures en place pour limiter l’accès aux cellulaires.
L’idée d’une interdiction en tout temps fait consensus à l’Assemblée nationale, même si Québec solidaire prône une application plus graduelle de la mesure.
La Fédération des comités de parents du Québec, elle, aurait préféré que les écoles puissent décider elles-mêmes d’interdire ou non les cellulaires en dehors des salles de classe, mais s’est ralliée à la proposition afin de permettre une transition «la plus harmonieuse possible».

Civisme à l’école
Bernard Drainville annoncera également aujourd’hui plusieurs mesures pour renforcer le civisme et le respect à l’école.
Il répondra ainsi à une demande des jeunes caquistes, qui réclamaient notamment plus de discipline en classe, de même que le retour du vouvoiement et le port de l’uniforme.
Une décision qui divise
Chez les profs comme chez les élèves, la nouvelle loi fait énormément de bruit. Alors que certains accueillent ces mesures à bras ouverts, d'autres anticipent l'interdiction des téléphones avec une certaine crainte.
Avec l’Agence QMI