Voici la destination de rêve où Bianca Gervais fêtera ses 40 ans avec Sébastien Diaz

Cet été s’annonce riche en événements de toutes sortes pour la famille Gervais-Diaz. Bianca, qui célèbrera ses 40 ans dans quelques jours, s’offrira de belles vacances en compagnie de Sébastien et de leurs deux filles. Au programme: les îles de la Madeleine et l’Italie. Mais avant de s’adonner à la dolce vita en Toscane, le couple assume avec enthousiasme son rôle de porte-parole de la fête nationale sur les plaines d’Abraham.

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Bianca et Sébastien, est-ce un honneur d’être porte-paroles d’un événement aussi mémorable?

Sébastien: Je me pince! Les artistes qui en feront partie sont des gens qu'on connait.

Bianca: En plus, dans le passé, Sébastien a couvert cet événement comme journaliste culturel. Se faire offrir d’être porte-paroles de la fête nationale, ça n'arrive qu'une seule fois dans une vie. On dirait que je ne comprenais pas l’ampleur de l’événement jusqu’à ce que des amis acteurs, Bénédicte Décary et François Papineau, m’expliquent qu’une grosse foule assiste au spectacle sur les plaines. Des amis humoristes nous ont confirmé que c’était impressionnant comme événement. Marie-Chantal Perron, qui a tenu ce rôle par le passé, m'a dit qu’on allait vivre une vraie montée d’adrénaline. On a annoncé la nouvelle à nos parents.

Ils étaient fiers de vous, je présume?

S.: Oui, vraiment. Mon papa, qui est mexicain, est très touché par tout ce qui tourne autour de la fierté québécoise. Il y a plus de 40 ans, il a travaillé tellement fort pour s'intégrer. Que son fils soit porte-parole de la fête nationale, c’est quelque chose!

C’est la preuve d’une intégration complète et réussie...

S.: Oui, il a même appelé sa famille au Mexique. Bianca et moi faisons aussi partie du spectacle. Nous chantons avec nos amis et nous faisons les chœurs dans plusieurs numéros. Je joue aussi de la guitare avec Bleu Jeans Bleu.

B.: Nous n’animons pas la soirée, car la fête nationale n’a pas d’animateur en tant que tel, mais nous prononcerons le discours patriotique. Petite primeur: nous commencerons par nommer nos parents parce que pour savoir où l'on va, il faut savoir d’où l'on vient. Nous sommes des gens de famille et la fête nationale, c'est une affaire de famille.

S.: Avec tout ce qui se passe, c’est une année particulière pour écrire un discours patriotique... Nous voulons propager l’amour. En plus, c’est la première fois qu’un couple est porte-parole de la fête nationale. Je pense que ce sera la première fois qu’il y aura un bec durant le discours... (rires)

Vos filles seront-elles avec vous?

S.: Elles ont 7 et 11 ans. Elles sont bien excitées, mais elles vont nous regarder de chez grand-maman et grand-papa.

B.: En discutant avec des amis musiciens, nous avons compris que ce serait quand même beaucoup pour elles. Nous avons décidé de leur épargner ça. Nous ne voulons pas les stresser et nous ajouter du stress. Elles vont plutôt se baigner et manger des popsicles durant cette journée.

Quels sont vos projets de famille cet été?

B.: Je vais avoir 40 ans le 21 juin. Je voulais faire un voyage local pour la circonstance. Je trouve que c'est une belle année pour éviter les États-Unis... En plus, ça fait longtemps que je veux découvrir les îles de la Madeleine. Mon chum m’y emmène donc avec nos enfants. Nous allons découvrir à quoi ça ressemble quand le temps s’arrête, les deux pieds dans le sable...

Et comment te sens-tu à l’approche de la quarantaine?

B.: J’ai rendez-vous avec mon psy! (rires) Pour vrai, je vais super bien. Comme je le disais à Seb, je ne retournerais pas à 20 ans. C’est souffrant. On se cherche. Quant à la trentaine, j'ai trouvé que c'était vraiment une quête identitaire. Je voulais être authentique, ne plus essayer de plaire. Je trouve que la quarantaine correspond à l'enracinement.

Et c'est tellement une belle décennie!

S.: Moi, j’adore. J’ai 43 ans. À 40 ans, j'avais frappé quelque chose, mais finalement, je n’y vois que du positif. On sauve du temps. Je trouve qu'on fait des choix plus éclairés dans la quarantaine. En tout cas, jusqu’à maintenant, c’est le cas. Nous irons aussi en Italie pendant deux semaines avec les enfants.

B.: Nous nous offrons beaucoup de vacances.

S.: L’été prochain, nous risquons d’être très occupés, alors nous nous sommes dit que, comme les enfants veulent encore voyager avec nous, mieux valait en profiter!

B.: Les filles nous trouvent encore cool. Il paraît qu’il y a une période où ce n’est plus le cas... (rires) Mais pour l'instant, les amis de nos filles nous trouvent cool parce que nous avons de très bonnes collations à offrir après l'école... (rires)

Où comptez-vous aller en Italie?

S.: En Toscane, un endroit où on se sent bien. Le temps est doux. On ne s'organise plus mille et une choses comme avant. Je prépare toujours une banque d'activités, mais il n'y a rien de prévu ou presque. Le jour, on se baigne, le soir, on va manger dans les petits villages.

B.: On s’installe dans un petit village, puis on regarde les mariages, les enterrements. On devient comme des habitants. Chaque fois, lorsque je reviens chez moi, j'ai toujours une crise identitaire. Je pleure sur mes choix de vie. Je me demande: «Mais pourquoi je ne suis pas née là-bas?» J’aime les Italiens. Je trouve qu’ils sont émotifs et passionnés. La bouffe est bonne. Le soleil a une espèce de couleur orange qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

S.: On se dit toujours que dans nos vieux jours, on aimerait habiter dans un shack en Italie.

Avez-vous d’autres projets professionnels au programme?

B.: J’en ai un avec Fabienne Larouche, mais je ne peux pas en parler plus pour le moment.

S.: Pour ma part, j’écris un deuxième roman qui sortira au printemps 2026. Je travaille encore avec Vincent Vallières. Après avoir fait un documentaire ensemble, on planche sur un autre projet. Bianca et moi avons aussi un projet ensemble. Je m'occupe de la réalisation tandis qu'elle l’anime. Ce sera disponible sur Tou.tv. Bianca y sera en mode entrevue.

B.: Je vais porter plusieurs chapeaux. C’est moi qui ferai la caméra, le son, etc.

S.: Et après, je m'arrangerai avec tout ça...

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