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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Ce Tiktokeur québécois de 24 ans a empoché un salaire de 370 000$ l’an dernier

Anthony Tran a de nombreux clients importants, tels que McDonald’s, Google et Tim Hortons

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Photo portrait de Catherine Bouchard

Catherine Bouchard

2024-03-02T00:30:00Z
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Un jeune créateur de contenu âgé de 24 ans est parvenu à faire un salaire de 370 000$ pour l’année 2023, soit près du double de celui de l’année précédente, et ce, notamment grâce à une stratégie d’affaires peaufinée par sa fiancée.

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Anthony Tran est un influenceur très connu sur TikTok, où il compte plus de 281 000 abonnés. Il est aussi sur Instagram depuis 2022, ce qui a permis de bonifier son offre de visibilité et, du même coup, sa notoriété. 

Le Journal lui avait consacré un reportage dans le cadre d’un dossier sur les influenceurs québécois l’été dernier.

Il a longtemps concentré le contenu de ses vidéos sur la nourriture, mais il touche désormais à tout ce qui est susceptible d’intéresser ses abonnés.

L’influenceur a une liste enviable de clients, tels que McDonald’s, Tim Hortons, Mazda, Couche-Tard et Google. Il a su développer une approche efficace pour gagner leur confiance, notamment par la productivité des campagnes de promotion qu’il a créées pour eux.

La clé de son succès? Prendre le temps de développer une bonne stratégie d’affaires avec ses clients. Et c’est là que le rôle de sa fiancée, Élisabeth Boyer, prend de l’importance.

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«Depuis l’an dernier, je travaille avec ma fiancée. Elle a vraiment amené une structure, car moi, je suis vraiment [dans la créativité]. Elle a une meilleure structure que moi côté business», explique M. Tran.

Anthony Tran et sa fiancée, Élisabeth Boyer, lors de la première édition du Gala Influence Création, qui récompense les meilleurs créateurs et créatrices de l'année au Québec.
Anthony Tran et sa fiancée, Élisabeth Boyer, lors de la première édition du Gala Influence Création, qui récompense les meilleurs créateurs et créatrices de l'année au Québec. Photo fournie par Anthony Tran
La passion avant les revenus

L’influenceur ne cherche pas à faire des vidéos virales qui lui permettraient d’atteindre les millions de vues.

«Je préfère avoir 10 vidéos qui ont 100 000 vues et garder une bonne moyenne», observe-t-il.

Il ajoute que, pour réussir, il faut faire ce métier par passion et non pour les revenus.

«C’est difficile d’obtenir des résultats sur les réseaux sociaux. Tu ne veux pas faire ça pour les clics, les likes ou les vues. Tu dois le faire pour toi-même parce que c’est quelque chose que tu veux partager, poursuit M. Tran. Influenceur, c’est comme une PME. L’argent ne se crée pas comme ça. Ce n’est pas en faisant une couple de vidéos que tout le monde va faire un revenu.»

Et quand un influenceur réussit, généralement, il a passé des années à travailler sans faire un sou.

«Souvent, il y a une dizaine d’années de travail non rémunérées où l’on a fait ça par passion», fait-il valoir.

Un plan qui fonctionne

M. Tran ne tient pas sa notoriété pour acquise et, comme travailleur autonome, il est toujours en réflexion pour s’assurer un futur viable. Lui qui avait commencé des études notamment en actuariat, il a décidé d’arrêter parce qu’il avait un plan qui fonctionnait déjà.

«Je ne recommande pas à personne de lâcher l’école pour la création de contenu, à moins d’avoir un plan solide où l’on peut déjà voir les résultats», insiste-t-il.

Bien que la compétition soit forte entre créateurs de contenu, M. Tran estime que le marché est loin d’être saturé.

«Il y a plein de choses au Québec qui pourraient être encore faites et on voit encore chaque mois, chaque année de nouveaux créateurs qui émergent».

M. Tran est l’un des cofondateurs du Gala Influence, le premier gala à avoir récompensé le métier de créateur de contenu au Québec. La seconde édition se tiendra le 4 mai prochain, où sera lancée l’Association des créatrices et créateurs de contenu du Québec (ACREA) et avec laquelle il espère crédibiliser ce métier encore méconnu.

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