«Ce sport est mental»: la dernière victoire des Hurricanes en finale d’association remonte à il y a presque deux décennies

Jessica Lapinski
Les Hurricanes montrent désormais une fiche d’aucune victoire et de 14 revers en finale d’association depuis leur dernier gain à ce stade des séries éliminatoires de la LNH. C’était il y a 19 ans, en 2006, l’année où la Caroline a remporté la seule coupe Stanley inscrite à son palmarès.
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On saisit l’ampleur de la déconfiture en additionnant les chiffres: depuis, les Hurricanes ont été balayés chaque fois qu’ils ont atteint la finale de l’Est. C’était en 2009, contre les Penguins de Pittsburgh, en 2019, face aux Bruins de Boston, puis en 2023, contre les Panthers de la Floride.
Ces mêmes Panthers ont remporté les deux premiers matchs de la présente série, à Raleigh de surcroît. Si la Floride se montre aussi dominante à son domicile qu’elle l’a été à celui des Hurricanes, ces derniers risquent de subir l’affront d’un balayage pour une quatrième fois de suite.

Un échec toujours en mémoire?
Surtout que la Caroline en arrache beaucoup plus qu’il y a deux ans contre les Panthers. En 2023, chaque rencontre s’était réglée par la marge d’un seul but. Cette fois, les hommes de Rod Brind’Amour ont encaissé de cuisants revers de 5 à 2, puis de 5 à 0, jeudi.
«Ce sport est mental», a soulevé le capitaine Jordan Staal, cité par l’Associated Press après la plus récente déconfiture, évoquant par le fait même que l’échec subi il y a deux ans était sans doute encore omniprésent dans l’esprit de certains de ses coéquipiers.
«Je veux dire, tout est une question de cerveau, de concentration et des pensées qui peuvent s’immiscer, a poursuivi le vétéran. Il faut maintenant ramener notre concentration à la façon dont nous avons joué toute l’année. C’est-à-dire jouer notre style, nous concentrer sur nos présences et nos batailles un contre un.»
Staal a toutefois confiance que l’équipe réussira à chasser ces sombres pensées pour la troisième partie, samedi.
«[Jeudi], ce n’était assurément pas fameux, mais on devra s’essuyer, recommencer et remporter un foutu match.»