«Ce sont mes plus belles semaines de l’année»: Christian Dubé, sourire fendu jusqu'aux oreilles, fait visiter son érablière à Paul Larocque
TVA Nouvelles
Lancement de l’agence Santé Québec, fin du mandat avec la CAQ, aspiration politique; le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est livré à l’animateur Paul Larocque sur ses projets professionnels et personnels lors d’une entrevue exclusive en visite sur son érablière.
Les conditions météorologiques étaient parfaites vendredi dernier pour que les deux hommes discutent tout en se promenant sur le terrain de la cabane à sucre à M. Dubé.
Ce dernier avait le sourire fendu jusqu’aux oreilles en expliquant au journaliste le fonctionnement de la collecte de l’eau d’érable.

«Ce sont probablement mes plus belles semaines de l’année», raconte M. Dubé qui dit passer du bon temps avec les membres de sa famille à l’arrivée du mois de mars. «C’est vraiment des moments magiques, on est chanceux au Québec de pouvoir faire ça.»
Habillé de sa chemise à carreaux, le ministre de la Santé explique que le travail sur l’érablière «est très intense pendant 2-3 semaines, mais durant l’année, il faut que tu prépares le bois».

C’est un travail auquel M. Dubé s’adonne dans ses passe-temps.
«Il faut s’occuper, quand on n’a rien à faire», dit-il à la blague.

«Ma place ici, c’est un havre de paix avec la famille. Moi effectivement, comme beaucoup d’autres, on travaille très fort durant la semaine, mais même ici la fin de semaine, j’essaye de prendre des moments privilégiés avec la famille», confie M. Dubé.
«Un agent de changements»
Avec l’évolution des méthodes de travail, le ministre de la Santé soutient qu’il profite fréquemment de la journée du vendredi pour aller faire du télétravail à son érablière.
«Ce que j’aime beaucoup, c’est de venir ici le vendredi après-midi et là, tu finis ta semaine, raconte-t-il. Je m’installe sur la table de la salle à manger en "Teams" avec le cabinet et là on regarde ce qui s’est passé la semaine.»

«Est-ce que Paul Larocque nous a donné de la misère?» plaisante le ministre.
Avec les nombreuses lacunes du système de santé, M. Dubé continue de garder le cap sur sa mission de le réformer.

«Je pense que je me suis décrit, après un certain nombre d’années, comme un agent du changement et mon but ultime c’est d’améliorer le réseau de la santé», souligne-t-il.
«Quand j’ai pris ce mandat-là, je me suis dit: "ça, c’est probablement l’occasion unique, le défi d’une carrière, de faire le changement nécessaire pour améliorer le réseau"», poursuit-il.
Santé Québec
Le ministre de la Santé s’apprête dans quelques semaines à lancer l’agence gouvernementale qui tentera de révolutionner le système de santé. Cette agence se nommera Santé Québec.
L’appel aux candidatures a été lancé en début d’année pour trouver celui ou celle qui se retrouvera à la tête de cette agence. M. Dubé a nommé à plusieurs reprises à ce futur candidat comme le «Top Gun» de la santé, faisant référence aux films américains à succès avec la vedette Tom Cruise qui occupe le rôle principal.

«On a reçu beaucoup de candidatures pour le conseil d’administration. Ça, ça m’encourage parce qu’il y a beaucoup de gens de qualité qui veulent participer au conseil», soutient l’homme politique.
Il ajoute que l’appel est maintenant fermé pour le poste de président depuis le premier mars. D’ailleurs, il insiste sur le fait que la personne qui occupera cet emploi pourra être un homme autant bien qu’une femme.
«L’important c’est d’avoir la meilleure personne, que ce soit un homme ou une femme», précise M. Dubé.

Toutefois, il ne s’avance pas sur l’identité de cette personne. Elle pourrait même déjà travailler au sein du milieu de la santé. Il mise sur «la combinaison de gens de l’interne et de l’externe».
«Peut-être quelqu’un de l’interne qui connait bien le réseau, mais qui est complété avec des gens qui arrivent avec de nouvelles idées», souligne-t-il.
Bien que le ministre Dubé a mis en place de nombreux changements, il reconnaît qu’il lui reste beaucoup de travail pour arriver à son but, entre autres, terminer les négociations avec les syndicats.
«La job n’est pas finie», dit-il, mais il se montre déterminé à continuer d’y mettre les efforts pour atteindre ses objectifs d'ici la fin de son mandat.
Lorsque le travail sera terminé, peut-être pensera-t-il aux prochaines élections.
***Voyez l’entrevue intégrale de Christian Dubé dans la vidéo ci-dessus***