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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

«Ce sont les Américains qui en subiraient les conséquences»: vives réactions politiques à l’annonce des tarifs de Trump sur l’aluminium et l’acier

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Agence QMI

2025-02-10T00:54:37Z
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Plusieurs politiciens se sont indignés, dimanche soir, après l’annonce des tarifs douaniers de 25% que compte imposer Donald Trump sur tout l’acier et tout l’aluminium importés aux États-Unis. 

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Le premier ministre du Québec, François Legault, a affirmé que cette décision du président américain était une preuve de plus qu’une nouvelle entente de libre-échange entre le Canada et les États-Unis devait être conclue rapidement.

«Tout cela démontre qu’on doit commencer à renégocier notre entente de libre-échange avec les États-Unis au plus vite et ne pas attendre la révision prévue en 2026. On doit mettre fin à cette incertitude», a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

Le cabinet de la ministre de l’Économie, Christine Fréchette, a estimé que cette mesure allait blesser les Américains économiquement.

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«Si l’administration Trump venait à imposer des tarifs douaniers, ce sont les Américains qui en subiraient les conséquences», a-t-il été mentionné dans un courriel.

C’est 70% de l’aluminium en Amérique du Nord qui est produit dans la Belle Province, a précisé le cabinet de Mme Fréchette.

Le Parti libéral du Québec a quant à lui déclaré que cette annonce était «une véritable chape de plomb».

«Ce n’est pas le temps d’ajouter des coûts supplémentaires à nos grands industriels», a soutenu le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie, Gregory Kelley.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a quant à lui montré ce que, selon lui, les prochaines années pourraient faire à l’argent des Canadiens.

«Voici les quatre prochaines années. Des objectifs changeants et un chaos constant mettent notre économie en danger», a-t-il affirmé sur le réseau social X.

À Ottawa, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a estimé que les États-Unis ne pourraient produire suffisamment d’aluminium.

«Il n’y a aucun scénario où les É.-U. produiront assez d’aluminium pour remplacer celui du Québec sur votre marché avant la fin de votre mandat», a-t-il souligné sur X.

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