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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Ce qui se cache derrière les sourires du personnel d'«Hôtel»

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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2022-09-20T00:07:01Z
2022-09-20T00:48:33Z
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La mort tragique de Jenny (Viviane Audet), directrice générale de l’Hôtel Dumont, pèse lourd sur la conscience de sa meilleure amie, Sarah (Marie-Evelyne Lessard) et sur le cœur de sa mère Victoria (Nathalie Coupal). 

Son urne à peine mise en terre qu’une course à la direction de l’hôtel, en l’occurrence l’hôtel Saint-Sulpice situé dans le Vieux-Port de Montréal, est déjà férocement amorcée. Derrière les sourires de son personnel dévoué et ses portes closes se cachent bien des secrets, mais aussi des histoires d’amour impossible, des conflits familiaux, des trahisons, de la cupidité et une bonne dose d’ambitions.

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Pour le quatuor d’autrices, Nathalie Bourdelais, Rachel Cardillo, Marie-Frédérique Laberge-Milot et Annie Langlois, c’était le terrain de jeu par excellence pour nourrir et héberger cette illusion de vie parfaite.

Avec sa nouvelle fiction, «Hôtel» - héritière de « O’» - TVA renoue avec les séries annuelles et les productions originales dans la case du jeudi soir, 20 h, dernièrement occupée par les Américaines.

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«Il y a un angle assez comique, léger, mais tout à coup, il y a des moments où on se pose et ça devient plus prenant», a commenté lundi Éric Tessier, qui a réalisé le premier bloc de 12 épisodes, lors d’une table ronde à laquelle l’Agence QMI a participé.

Construits en studio alors que la province traversait une pénurie de matériaux et de main-d’œuvre, les décors feutrés donnent à ce «soap», dont les intrigues sont parfois prévisibles, une allure chic plutôt réussie.

Photo Courtoisie, Québecor contenu
Photo Courtoisie, Québecor contenu

Les bas-fonds de l’hôtellerie

Décuplé en 24 épisodes d’une heure, «Hôtel» s’intéresse à l’envers du décor du milieu de l’hôtellerie; «c’est moins beau en bas, c’est tout rénover en haut», a dit la productrice de l’émission pour Sovimage, Sophie Deschênes.

«Le pauvre Hugo, il est endetté et sa famille n’est pas au courant. Il fait affaire avec du monde qui dépense et qui roule avec beaucoup d’argent, alors que lui n’a pas ces moyens-là», a ajouté la productrice, soulignant que sa descente risque d’être abrupte.

Hugo (Patrice Bélanger), directeur adjoint, compte sur une promotion pour éponger ses dettes, mais Guillaume (Emmanuel Schwartz), le frère jumeau (machiavélique) de Jenny, saura lui mettre des bâtons dans les roues. Il faut dire que ce dernier à tous les défauts d’un fils de riche; gâté, profiteur, arrogant; il sait se servir de ses charmes pour obtenir ce qu’il veut.

Ève Lemieux, qui campe le rôle d’une femme de chambre fait pour sa part face à un problème de dépendance au jeu. Olivia Palacci y joue la cheffe cuisinière dure, tandis que Jeff Boudreault, Olivier Gervais-Courchesne, Gabrielle Fontaine et Myriam Fournier complètent le personnel de l’Hôtel Dumont.

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