Cayden Lindstrom est «un monstre», selon ses coéquipiers


Kevin Dubé
RIMOUSKI | Cinquante-cinq secondes. C’est ce que ça aura pris à Cayden Lindstrom pour inscrire son premier but en 411 jours.
Ce dernier ouvrait ainsi la marque dans le deuxième match de la finale de la WHL, face aux Chiefs de Spokane.
CAYDEN. LINDSTROM. 1-0 TIGERS 🚨@TigersHockey | @BlueJacketsNHL | #WHLChampionship pic.twitter.com/WFLUXVkTy8
— Western Hockey League (@TheWHL) May 12, 2025
«Pour moi, c’était important d’avoir un impact, peu importe la façon. Que ce soit avec une grosse mise en échec pour changer le momentum du match, en marquant un but, en obtenant une mention d’aide ou tout simplement en étant positif sur le banc.»
Et sa présence a été ressentie immédiatement, assurent ses coéquipiers.
«Son impact se fait ressentir autant sur la patinoire que dans le vestiaire. C’est un excellent leader et il fait sentir sa présence. C’est un monstre sur la patinoire. Il joue dur et adore marquer des buts. Ce n’est pas nous qui allons nous plaindre de ça», avouait le capitaine des Tigers, Oasiz Wiesblatt.
Un joueur unique
Après «monstre», son coéquipier Hunter St. Martin a utilisé une autre comparaison à une créature mythique pour décrire l’impact du gros numéro 28 des Tigers.
«C’est une bête! Il est fort, rapide, il a de bonnes habiletés et il joue physique. C’est un joueur qui change complètement l’allure d’une équipe», a-t-il mentionné.
«Même après un an et demi ou presque sans jouer, il peut encore dominer et changer l’allure d’un match. Son impact a été immense», a de son côté renchéri Gavin McKenna.
Une année formatrice à Columbus
Lindstrom a passé sa longue convalescence à Columbus, dans l’entourage des Blue Jackets, où il a été pris en charge par les spécialistes médicaux de l’équipe.
«Ç’a été difficile, mentalement. Rater une année complète d’action, ça affecterait n’importe qui. Mais j’y suis allé une journée à la fois. Je n’ai jamais pensé que je ne rejouerais pas cette année. J’ai toujours voulu revenir et quand j’ai quelque chose en tête, je travaille le plus fort que je peux pour que ça arrive.»
Et même si ce fut une année difficile, il croit qu’elle lui sera bénéfique pour la suite de sa carrière.
«Avant, je ne prenais pas autant soin de mon corps. Maintenant, je connais tout de mon corps, je sais comment récupérer ou me réchauffer de la bonne façon. De plus, de côtoyer des professionnels toute l’année m’a ouvert les yeux sur comment ils prennent soin de leur corps. Ils se réchauffent entre 30 et 45 minutes avant chaque entraînement et ensuite ils s’étirent, puis vont soulever des poids. J’ai beaucoup appris.»