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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Cartes Pokémon au McDonald’s: la campagne annulée au Japon

Photo d'archives Agence QMI, Joël Lemay
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AFP

2025-08-21T12:37:44Z
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McDonald's Japon a annulé une campagne en partenariat avec le manga et dessin animé «One Piece» après qu'un événement similaire sur le thème de Pokémon a déclenché frénésie et débordements, obligeant le géant du fast-food à s'excuser.

• À lire aussi: Cartes Pokémon au McDonald’s: une campagne marketing dérape au Japon

La chaîne de restauration rapide américaine devait offrir des cartes «One Piece» dans ses «Happy Set», le nom japonais des Happy Meals, mais a déclaré jeudi dans un bref communiqué avoir annulé la campagne qui devait débuter le 29 août.

Au début du mois, McDonald's avait offert des cartes à collectionner Pokémon en édition limitée avec ces menus principalement destinés aux enfants.

De longues files d'attente s'étaient formées dans certains restaurants, certains clients achetant plusieurs repas afin d'obtenir les cartes pour les revendre en ligne ensuite.

Les réseaux sociaux ont été inondés de plaintes concernant des familles n'ayant pas pu acheter le fameux «set», et de photos non vérifiées ont circulé montrant des sacs en plastique abandonnés, remplis de nourriture non consommée.

La campagne devait durer trois jours, mais de nombreux restaurants McDonald's ont été à court de cartes dès le premier jour.

Certains ont qualifié l'événement Pokémon de «Unhappy Meals» (repas malheureux).

Des problèmes similaires ont déjà concerné d'autres campagnes de McDonald's au Japon dans le passé, y compris des collaborations avec des séries de manga comme «Chiikawa».

Après la campagne Pokémon, McDonald's Japon a présenté ses excuses et s'est engagé à prendre des mesures pour éviter que des problèmes similaires ne se reproduisent à l'avenir.

En l'absence de cartes «One Piece», les admirateurs japonais des Happy Meals vont recevoir des jouets qui ont déjà accompagné ces menus par le passé.

Les cartes Pokémon sont très populaires au Japon -- comme dans d'autres pays -- auprès des enfants, mais auprès aussi d'adultes passionnés et de collectionneurs.

Des milliards d'exemplaires ont été imprimés et certaines se sont vendues pour des millions de dollars. La fièvre de ces «monstres de poche» a aussi provoqué altercations et cambriolages.

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