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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Carney-Trump: beaucoup de flou autour de la nouvelle entente commerciale

PHOTO MEGA/WENN
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Photo portrait de Marc-André Leclerc

Marc-André Leclerc

2025-05-07T15:30:00Z
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Mardi, le premier ministre canadien, Mark Carney, a rencontré le président américain, Donald Trump, à la Maison-Blanche, dans un contexte de tensions commerciales exacerbées entre les deux pays. 

Cette première rencontre en personne entre les deux dirigeants a été marquée par des échanges francs, mais la perspective d’une nouvelle entente commerciale à court terme reste incertaine.

M. Carney a fermement affirmé que «le Canada n’est pas à vendre», répondant ainsi aux propositions récurrentes de Trump visant à faire du Canada le 51e État des États-Unis.

Le président américain, tout en exprimant son désir de maintenir des relations amicales, a répondu par un «le temps nous le dira», laissant entendre que les négociations à venir pourraient être longues et complexes.

Les tarifs

Bien que les discussions aient porté essentiellement sur les tarifs douaniers imposés par les États-Unis sur les importations canadiennes, notamment l’acier, l’aluminium et les automobiles, le premier ministre canadien n’a pas réussi à faire bouger M. Trump.

M. Carney a souligné que ces mesures unilatérales remettaient en question la validité de l’Accord CanadaÉtats-UnisMexique (ACEUM), mais ça ne semble pas déranger l’occupant de la Maison-Blanche.

Ainsi, bien que les deux dirigeants aient exprimé leur volonté de poursuivre les négociations, M. Carney a averti que la résolution des différends économiques et sécuritaires entre les deux pays ne se ferait pas du jour au lendemain.

Résultats

La rencontre de mardi marque un premier pas vers une meilleure relation avec les deux pays. Cependant, la voie vers une entente commerciale claire entre le Canada et les États-Unis demeure semée d’embûches.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour évaluer si une véritable volonté politique existe des deux côtés pour parvenir à un nouvel accord équilibré.

Donald Trump déteste Justin Trudeau. Ainsi, M. Carney peut se réjouir d’avoir de meilleures relations avec le président américain que son prédécesseur, mais nous sommes encore loin de sortir le champagne.

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