Carney ne fera que passer: Poilievre est le futur premier ministre du Canada

Telle est ma prédiction: l’épouvantail Donald Trump ne gardera pas éternellement la marque libérale en vie. D’ici quelques années ou mois, c’est un Poilievre aguerri et assagi qui finira par prendre le pouvoir à Ottawa.

Lundi dernier, le vote conservateur a avoisiné ou dépassé celui de l’époque des Stephen Harper ou Brian Mulroney majoritaires.

Même les étudiants ont voté davantage pour les conservateurs que pour le parti de Mark Carney... ce qui est, je crois, une première historique.

Pierre Poilievre n’a pas à rougir de sa défaite... et j’espère qu’il tiendra le cap vers un Canada décentralisé respectueux des juridictions provinciales... tout en s’entourant davantage d’une équipe inspirante au lieu de jouer au lonesome cowboy à la John Wayne.

«Baloune»

Tôt ou tard, et probablement plus tôt que tard, la «baloune» de Mark Carney va se dégonfler au Québec et ailleurs dans le reste du Canada.

Les têtes de citrouille du Québec qui ont voté pour les libéraux de Mark Carney, qui est aussi trudeauïste que Trudeau, en pensant que ce dernier va nous protéger contre les États-Unis, ne comprennent rien à l’ABC de la politique.

Pendant que Donald Trump fera mal à l’économie du Québec avec ses tarifs, Mark Carney et sa bande de «suiveux» s’ingénieront à faire mal à l’identité du Québec en attaquant les lois linguistiques et la neutralité religieuse.

Rêve de Bourassa

Ma suggestion à Pierre Poilievre: continuer de faire savoir aux Québécois que, contrairement aux libéraux, sa formation peut parler de réaliser le rêve de Robert Bourassa d’une souveraineté culturelle.

Pendant son purgatoire avant de prendre le pouvoir, Pierre Poilievre pourra en profiter pour assembler une équipe qui sera visible et qui inspirera confiance.

Enfin, je le répète: Carney ne fera que passer. Poilievre est le futur premier ministre du Canada.