Carey Price: «On peut l’oublier pour l’année, c’est garanti»
Un physiothérapeute croit que le gardien est loin d’un retour au jeu
Benoît Rioux
À moins d’un miracle, Carey Price ne devrait pas jouer avec le Canadien cette saison, particulièrement si l’option d’une nouvelle intervention chirurgicale est choisie.
• À lire aussi: Un entraîneur des gardiens croit au retour de Carey Price
• À lire aussi: À moins d’un «miracle», Carey Price ne reviendra pas au jeu
Le défunt entraîneur Pat Burns aurait résumé la chose en disant : «Je sais que c’est médical et que ça fait mal».
Or, le terme utilisé pour identifier la possible opération que pourrait subir Price au genou droit est une autogreffe ostéochondrale.
- Écoutez le segment sportif de Jean-François Baril diffusée chaque jour en direct 6 h 43 via QUB radio :
«On peut l’oublier pour l’année, c’est garanti», a avancé le physiothérapeute Jean-Philippe Poulin, lorsque joint par Le Journal hier après-midi.
Sans être chirurgien orthopédiste, il a suffisamment travaillé dans le monde du sport professionnel pour vulgariser la situation du gardien du CH avec une grande lucidité.
«Il a une atteinte sérieuse au niveau du cartilage, puis l’intervention envisagée ne garantit pas grand-chose», a soulevé Poulin, qui a travaillé notamment avec le Rouge et Or de l’Université Laval et les Capitales de Québec, mais aussi dans le monde du basketball professionnel en Chine.
«On lui souhaite de trouver l’approche qui l’amènera à mieux vivre au jour le jour. C’est l’étape numéro un. [...] On est loin de jaser d’un retour au jeu», a poursuivi le physiothérapeute.
Une solution alternative?
La possible intervention chirurgicale que pourrait subir le célèbre numéro 31 a de quoi inquiéter le principal intéressé, en raison notamment de conséquences à long terme.
«Il y a une possibilité d’avoir une autre injection, a noté Price, à propos d’une solution alternative hier, durant son point de presse. Nous continuons simplement d’essayer de résoudre le problème, mais cette intervention chirurgicale est un peu plus inquiétante pour moi.»
«À mon avis, c’est un peu risqué pour ma qualité de vie après ma carrière», a-t-il ajouté, précisant avoir consulté des médecins à Montréal, mais aussi à New York et à Pittsburgh.
La vie au quotidien
«J’ai encore des problèmes à monter et descendre les escaliers. Transporter mes enfants dans les escaliers est difficile», a soupiré Price.
Ce dernier privilégie pour l’instant, tout en demeurant réaliste, la poursuite de son long programme de réadaptation.