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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

Cancer de la prostate: quels sont les premiers symptômes?

Photo Adobe Stock
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Agence QMI

2025-05-19T13:07:13Z
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Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus répandus chez les hommes au Canada, alors qu’un homme sur huit risque d’en être atteint au cours de sa vie, à l’image de l’ancien président américain Joe Biden, qui a annoncé son diagnostic dimanche.  

Voici tout ce qu’il y a à savoir sur la maladie, de ses premiers symptômes à ses possibles traitements.

Le cancer de la prostate, c’est quoi? 

Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus répandue chez les hommes alors qu’il s’agirait de la troisième principale cause de décès par cancer chez les hommes, selon la Société canadienne du cancer. 

Ce type de cancer prend normalement naissance dans les cellules de la prostate, une composante des appareils reproducteur et urinaire masculins située sous la vessie et devant le rectum, laquelle aide à produire le sperme. 

Le cancer de la prostate se développe lentement et peut être retiré dans son entièreté s’il est diagnostiqué avant qu’il ne se propage hors de la prostate, selon l’organisme caritatif national. 

Le cancer de la prostate en quelques chiffres 

Selon les plus récentes projections de la Société canadienne du cancer, il est estimé que: 

  • Un homme canadien sur huit souffrira d’un cancer de la prostate au cours de sa vie; 
  • Un homme canadien sur 30 perdra la vie en raison du cancer de la prostate;  
  • Le cancer de la prostate représente 11% de tous les décès par cancer chez les hommes; 
  • Le taux de survie est évalué à 91% lors d’un diagnostic rapide.   
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En 2024, on s’attendait à ce que: 

  • Environ 27 900 hommes canadiens reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate, ce qui correspond à 76 diagnostics par jour au pays; 
  • Environ 5000 Canadiens meurent du cancer de la prostate, ce qui correspond à 14 décès par jour au pays.   

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Richard Martineau, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Quels sont les premiers symptômes? 

Le cancer de la prostate ne cause pas nécessairement de symptômes à ses premiers stades, c’est pourquoi il est recommandé de procéder à des tests préventifs pour dépister le cancer dès l’âge de 50 ans, ou même 45 ans chez les hommes qui présentent un risque élevé, dont un historique familial de cancer. 

Lorsque la maladie évolue, elle peut cependant provoquer des changements dans le corps, dont: 

  • Un besoin d’uriner plus souvent ou de la difficulté à uriner, incluant des jets d’urine faible ou qui s’interrompent ou une sensation de brûlure; 
  • Une incapacité à vider sa vessie; 
  • Une incontinence ou des fuites urinaires; 
  • Une présence de sang dans le sperme; 
  • Un inconfort ou une douleur lorsque vous êtes assis causé par le gonflement de la prostate; 
  • Une éjaculation douloureuse; 
  • Une douleur ou une raideur dans le dos, les hanches ou le bassin qui sont persistantes; 
  • De la fatigue; 
  • Dans de rares cas, le syndrome paranéoplasique, qui cause une pression artérielle élevée, de la fatigue et une perte de poids.   

Selon la Société canadienne du cancer, lorsque le cancer atteint un stade avancé, il peut aussi causer des symptômes graves qui doivent être traités immédiatement, comme: 

  • Une insuffisance rénale; 
  • Une compression de la moelle épinière, qui provoque une faiblesse dans les jambes ou les pieds et une perte du contrôle de la vessie ou de l’intestin.   

Qui peut en être touché? 

Le cancer de la prostate affecte davantage les hommes âgés et touche plus les hommes noirs que les hommes blancs, alors que les hommes d’origine asiatique sont moins touchés, selon la Société canadienne du cancer. 

Quels sont les traitements? 

Il existe de nombreux types de traitements contre le cancer de la prostate, si bien que le plan d’attaque variera grandement en fonction notamment de l’âge du patient, de son espérance de vie, du type et du stade de son cancer, des possibles effets secondaires, des risques et des préférences personnelles.

Parmi les options, on compte la surveillance active, la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie ou encore la cryochirurgie en cas de récidive. 

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