L’Agence spatiale canadienne a signé un traité historique avec la NASA pour de futures explorations spatiales. 

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Pour ce faire, un Canadien fera partie de la mission Artemis II, la première mission lunaire habitée depuis 1972. Après un vol d’essai, Artemis I en l’occurrence, le vol habité marquera une première dans l’histoire du programme spatial canadien.

«Le Canada sera seulement le deuxième pays à envoyer un homme vers la Lune. C’est vraiment un grand moment pour nous tous!», a indiqué l’astronaute David St-Jacques, selon qui la mission pourrait voir le jour en 2023.

La mission lunaire le plus médiatisée de l’histoire est sans contredit celle de 1969, lorsque l’équipage mené par Neil Armstrong et Buzz Aldrin a foulé le sol du satellite naturel pour la première fois de l’humanité. Alors pourquoi l’intérêt renouvelé pour l’objectif Lune?

«Il faut le voir comme une étape vers Mars, le rêve lointain, mais on n’est pas prêt à aller sur Mars... c’est comme vouloir traverser l’Atlantique en radeau. C’est trop risqué», d’imager St-Jacques.«Notre Everest, c’est Mars, mais on n’est pas prêt. Le Gateway, ça s’inscrit dans le cheminement.»

Le Québec mettra l'épaule à la roue    

La station spatiale Gateway sera environ six fois moins grande que la Station spatiale internationale, qui gravite autour de la Terre. 

Des visites auront lieu «tous les quelques mois» d’après l’astronaute St-Jacques.

Le Canada fournira tout ce qui a trait à la robotique pendant la construction de la base, précisément CanArm III, le troisième bras canadien à être transporté dans l’espace.

«C’est le prétexte dont on a besoin pour pousser plus loin le secteur de la robotique, croit St-Jacques. Ça va créer plein d’emplois pour tout un nouveau secteur de l’industrie canadienne.

«Le Québec sera notamment bien positionné en raison de tout en raison de notre longue histoire en aérospatiale.»