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L'article provient de TVA Sports
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Canadien: Maxim Lapierre n’est pas le plus grand fan de l’ancien directeur général Pierre Gauthier

Photo d'archives, Jocelyn Malette
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-03-05T00:00:00Z
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Si un jour, pour une raison quelconque, le Canadien décide de souligner les grands moments du règne de Pierre Gauthier comme directeur général, ne comptez pas sur Maxim Lapierre pour amener le plus beau cadeau...

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On se demande bien quelle mouche a piqué l’ancien directeur général, de 2010 à 2012, lorsqu’il a décidé que Maxim Lapierre devait absolument partir le 31 décembre 2010. C’est presque comme si, soudainement, ça pressait d’expédier l’attaquant québécois sous d’autres cieux.

C’est au point où Gauthier a accepté d’envoyer Lapierre aux Ducks en retour de l’immortel Brett Festerling et d’un choix de cinquième tour.

«À mes yeux, ç’a été mal fait. Ç’aurait été quoi d’attendre une journée ou deux pour un choix et un gars qui ne jouait pas dans la LNH? Je ne dirais pas ça si c’était Crosby qui s’en venait et que t’étais pressé de l’avoir tout de suite, mais là, ce n’était pas ça pantoute! Ça m’avait étonné à quel point des gens dans cette ligue-là n’accordent aucune importance au côté humain», a ressassé Lapierre, 15 ans après coup.

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«Ça n’a pas rapport avec l’équipe qui a fait la transaction, mais avec les dirigeants qui étaient en poste. Ce n’était pas dramatique, mais on va se le dire, le 2 janvier, ça n’aurait rien changé», a-t-il ajouté.

Un deuxième échange salutaire

Il faut dire qu’à cette époque, Lapierre rendait de fiers services au Canadien dans son rôle, lui qui a disputé 293 parties pour l’équipe. Festerling a terminé son séjour avec l’organisation avec un total de 16 matchs dans la Ligue américaine.

Heureusement pour Lapierre, il est passé à Anaheim pour seulement 21 matchs, puis il a fini la saison à Vancouver, vivant l’épopée magique des Canucks jusqu’en finale de la coupe Stanley, au printemps 2011.

«La seule affaire qui m’a mélangé, c’est que j’ai finalement abouti à Vancouver dans l’une des meilleures équipes de la ligue. Comment je pouvais jouer sur le troisième trio d’une équipe aspirante à la coupe Stanley, si je n’étais pas assez bon pour le quatrième trio à Montréal?» rigole-t-il aujourd’hui.

SVP, Alain!

Durant son bref passage à Anaheim, Lapierre a même souhaité que son ancien entraîneur chez le Rocket de l’Île-du-Prince-Édouard, Alain Vigneault, lui fasse signe.

«Je me rappelle encore que j’étais sur la glace pour un entraînement matinal à Anaheim avant un match contre Vancouver et dans ma tête je me disais : Alain [Vigneault], s’il vous plaît, remarque-moi sur la glace et viens me chercher! Il m’avait dirigé dans le junior et on avait une belle relation », se souvient-il.

Tout est bien qui finit bien!

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