Campement Notre-Dame: «On atteint un point de rupture», se désole le maire de l’arrondissement
Agence QMI
Alors que le sursis donné aux occupants du campement Notre-Dame arrive à échéance lundi, le maire de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve appelle Québec à débloquer «rapidement» des ressources pour accompagner les personnes en situation d’itinérance.
En entrevue à LCN, Pierre Lessard-Blais a parlé d’un «point de rupture» pour les municipalités, qui n’ont pas les moyens d’encadrer adéquatement les personnes qui se retrouvent sans domicile fixe, tout particulièrement celles aux prises avec des troubles de santé mentale.
«Ce dont on a vraiment besoin, ce sont des pharmaciens, des médecins, des psychiatres spécialisés qui vont aider ces gens-là, qui ont des problèmes de santé mentale et de toxicomanie, parce que la situation reste intenable», explique-t-il.
La cohabitation est «très difficile» actuellement pour les résidents du quartier, indique M. Lessard-Blais, qui donne en exemple les «cris durant la nuit», les déchets et les seringues qui sont laissés à la traîne.
Il mentionne toutefois que tous ceux qui l’approchent partagent le même avis: de meilleurs services doivent être offerts aux personnes qui occupent le campement.
«D’où l’importance de débloquer rapidement des ressources médicales spécialisées par Québec», conclut le maire.
- Voyez l’intégralité de l’entrevue dans la vidéo ci-dessus.