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L'article provient de TVA Sports
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La pression sur Filip Mesar: le choix de 1er tour veut imiter Brad Marchand pour revenir dans le portrait

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-09-11T17:37:26Z
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Il y a trois choix de premiers tours présents à ce camp des recrues: Ivan Demidov, David Reinbacher et Filip Mesar. Puisque le Canadien refuse de rendre disponible, avant samedi soir, les deux vedettes de cette semaine, on s’est rabattu sur le compatriote de Juraj Slafkovsky.

Le Slovaque ne l’a pas facile depuis que le Tricolore l’a sélectionné au 26e rang du repêchage de 2022. Renvoyé à son équipe junior de Kitchener au cours des deux premières campagnes, il a passé la moitié de la dernière sur la liste des blessés en raison de déchirures ligamentaires à une cheville puis de douleurs à une épaule.

Photo d'Archives, MARTIN ALARIE
Photo d'Archives, MARTIN ALARIE

«La première blessure est arrivée au pire moment possible. Je connaissais un bon début de saison. Tout comme l’équipe, d’ailleurs. Je me sentais vraiment bien», a raconté l’attaquant de 21 ans.

Alors utilisé sur le premier trio, il a raté deux mois d’activité. À son retour, il a éprouvé toutes sortes d’ennuis à rattraper la cadence du calendrier.

«Pendant deux mois, tout ce que je pouvais faire, ce sont des entraînements pour le haut du corps. Quand je suis revenu au jeu, les gars avaient déjà joué 35 à 40 matchs», a-t-il indiqué.

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Par conséquent, l’ailier droit a conclu le calendrier avec un total de 18 points en 42 matchs.

Laissé de côté en séries

D’ailleurs, peu satisfait du rendement de son joueur, Pascal Vincent l’a laissé dans les estrades pendant pratiquement toutes les séries éliminatoires, ne l’habillant que pour une seule rencontre.

«C’était la décision de Pascal et je la respecte, a-t-il souligné. Je ne jouais pas très bien après ma blessure, donc je comprends pourquoi il a pris cette décision.»

Disons que c’est loin d’être le rendement auquel on s’attend pour un choix de premier tour. Une réalité dont il est bien conscient.

«Quand tu es un choix de premier tour, c’est certain que les attentes sont plus élevées, a-t-il reconnu. Je sais qu’il y a de la pression. Je peux la sentir.»

«Mais [je ressens] surtout de la pression qui vient de moi-même, a-t-il poursuivi. Je sais que je peux faire beaucoup plus sur la glace. Je sais quel genre de joueur je peux être.»

Brad Marchand comme modèle

Reconnu comme un fabricant de jeu et un marqueur dans sa jeunesse, Mesar a compris qu’il devrait apporter autre chose s’il souhaite connaître du succès dans la Ligue américaine de hockey et, peut-être, finir par se tailler un poste dans le grand circuit.

«J’ai beaucoup parlé avec les dirigeants de l’équipe. Ils savent que je peux faire des jeux, que je peux marquer des buts, a-t-il décrit. Ce qu’ils veulent, c’est que j’aille plus souvent dans les coins de patinoire et devant le filet adverse.»

Pour y parvenir, il compte s’inspirer d’un modèle bien précis.

«J’aime la façon dont Brad Marchand joue. Si je veux faire mon chemin jusque dans la LNH, je vais devoir être un joueur semblable à lui.»

À 5 pieds, 10 pouces et 182 livres, Mesar a un physique pratiquement identique à celui de l’ancienne petite peste des Bruins. Ce qu’il reste à déterminer, c’est s’il a autant de mordant.

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