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L'article provient de TVA Sports
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Cournoyer «rêve de prendre la place» de Montembeault

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-07-02T20:31:06Z
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Alexis Cournoyer ne l’a pas eu facile avant d’arriver à cette étape de sa carrière. Trimbalé des Cataractes de Shawinigan, au Drakkar de Baie-Comeau et aux Eagles du Cap-Breton, il a même dû faire un détour par la Ligue de hockey collégial.

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Mais ça valait la peine. En sa qualité de choix de cinquième tour du Canadien, il fait partie des quatre gardiens invités au camp de développement que tient l’équipe à Brossard.

«Je n’ai jamais baissé les bras, je n’ai jamais laissé personne changer qui j’étais», a-t-il lancé. «Je connais mes valeurs et c’est pour ça que je suis rendu ici aujourd’hui.» 

Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal
Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal

Cette combativité qui l’habite, il soutient en avoir fait profiter chacune des équipes ayant daigné lui faire confiance.

«C’est rare que je ne me batte pas jusqu’au dernier effort pour arrêter une rondelle. En fait, ça n’arrive jamais», a soutenu Cournoyer qui jouera avec le Big Red de l’Université Cornell, dans la NCAA, la saison prochaine.

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En raison de son parcours peu orthodoxe, le gardien de 19 ans passe un peu pour un négligé au sein de ce groupe de 31 joueurs. Mais il ne s’en formalise guère. Il l’a prouvé en répondant à un collègue qui lui demandait ce que ça représentait d’affronter les meilleurs espoirs du Canadien pendant quelques jours.

«Je fais partie des meilleurs moi aussi, donc ça ne me fait pas peur», a-t-il rétorqué, sans la moindre hésitation.

Sous l’aile de Montembault

Non seulement le jeune homme a une bonne tête sur les épaules, mais il a également l’occasion de s’entraîner régulièrement avec Samuel Montembeault, celui de qui il «rêve de prendre la place».

S’il y en a un qui a déjoué les pronostics, c’est bien Montembeault. Oui, il a connu un superbe parcours junior avec l’Armada de Blainville-Boisbriand. Toutefois, personne n’aurait gagé sa maison sur ses chances d’obtenir le poste de gardien de but numéro un du Canadien.

Pas surprenant que le Bécancourois, qui habite à une rive de fleuve de Cournoyer, soit son modèle.

«J’apprends beaucoup de lui et de son professionnalisme. Être gardien de but numéro un à Montréal, en tant que Québécois, c’est de la business à gérer», a lancé Cournoyer.

D’ailleurs, sa façon de se comporter n’est pas sans rappeler celle de Montembeault. Il est calme, souriant et bien en verve. À la différence qu’il parle moins vite. L’homme masqué de 6 pieds 3 pouces et 195 livres reconnaît ces traits de personnalité.

«Avant que Sam ne se blesse en séries, il n’avait pas l’air d’un gars nerveux dans le filet. Je suis pas mal comme ça aussi», a-t-il mentionné. «Lui aussi, il amène un sourire au gymnase et sur la glace. Il est toujours positif.»

Même si Cournoyer semble d’un calme olympien, ça ne l’a pas empêché d’avoir de la difficulté à trouver le sommeil depuis samedi.

«Je roule sur la mélatonine depuis quelques jours», a lancé le Trifluvien, sourire en coin. «Ce fut beaucoup d’émotions à gérer. Là, je suis ici. Je sais que je dois avoir du plaisir, ici, mais c’est un voyage d’affaires. Je veux montrer ce dont je suis capable.»

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