Camp d’orientation d’Équipe Canada: Noah Dobson est déjà conquis par Montréal


Jonathan Bernier
CALGARY | Acquis des Islanders le 27 juin, Dobson a fait un saut au complexe sportif de Brossard avant de s’envoler vers Calgary. Il n’a pas encore eu le temps de s’imprégner de tout l’engouement qui entoure le Tricolore, mais il a pu faire connaissance avec quelques-uns de ses coéquipiers.
«Je suis arrivé samedi. J’ai passé deux jours en ville et j’ai patiné lundi à Brossard. J’ai rencontré quelques joueurs. Il y a encore des gars qui ne sont pas à Montréal, mais j’ai senti un accueil très chaleureux. Je n’ai que de bons mots», a-t-il dit.
D’ailleurs, il n’aura pas besoin de se tremper le gros orteil bien longtemps dans la marmite montréalaise pour comprendre qu’il s’amène dans un environnement bien différent de celui de Long Island, où les Islanders jouent non seulement dans l’ombre des Rangers, mais également dans celle des Yankees, des Mets et des Knicks.
«Je viens des Maritimes et j’ai regardé cette équipe [le Canadien] dans mon enfance, a-t-il souligné. J’aurai la chance de jouer 41 matchs par année au Centre Bell. Je ne peux demander mieux. »
Et s’il amène une touche offensive comme celle d’il y a deux ans, alors qu’il avait récolté 70 points, il deviendra rapidement l’un des favoris de la foule.

Avant d’y songer, toutefois, il faudra voir quel rôle lui réserve son entraîneur.
«J’ai discuté un peu avec Martin, mais nous ne sommes pas entrés dans les détails. Je n’ai pas de nouvelles à partager avec vous, a-t-il lancé, dans un éclat de rire. Il y a plusieurs habiletés différentes au sein de notre groupe de défenseurs. J’ai hâte de jouer avec cette équipe, peu importe l’identité de mon partenaire à la ligne bleue.»
Un élan important
Pour plusieurs joueurs désireux de percer la formation qui défendra les couleurs du Canada à Milan, en février, le début de saison fera foi de tout.
En raison de la fin de saison que le Canadien a connue et de sa participation aux séries éliminatoires, les attentes seront plus élevées cette année. Même à l’interne, où l’on souhaite se battre pour les grands honneurs.
Un élan qui pourrait aider les trois représentants du CH dans leur quête d’un poste sur l’équipe olympique canadienne.
«Ce sera important qu’on commence à bien jouer dès le départ, dès le premier match», a soutenu Samuel Montembeault, qui, cette fois, ne s’attend pas à voir de l’action dans 62 matchs en raison de la complexité du calendrier.
«L’an dernier, on n’a pas connu un bon début de saison. Ça a mal été jusqu’à Noël. Puis on s’est mis à jouer mieux et enfiler les victoires, a rappelé le gardien de but. Si on est capable de faire ça pendant 82 matchs, on sera en bonne position à la fin de la saison.»
Les acquisitions de l’été, avec Dobson et Zachary Bolduc en tête de lice, et l’effet Demidov, un joueur qui n’a donné qu’un aperçu de son talent lorsqu’il s’est joint à l’équipe à la toute fin de la dernière campagne, n’ont rien fait pour diminuer l’excitation des partisans.
«Ils m’ont parlé de ça tout l’été, a indiqué le nouveau marié. Tout le monde a hâte au début de la saison. Le camp s’ouvre dans trois semaines, ça va venir vite. On a hâte de se mettre au travail.»