Camp d’orientation d’Équipe Canada: Nick Suzuki accepterait de jouer à l’aile

CALGARY | Avec Nathan MacKinnon et Connor McDavid, déjà assurés de faire partie de l’équipe canadienne, deux postes ne sont déjà plus disponibles au centre.

Et comme la liste de pivots présents à Calgary dans le cadre du camp d’orientation d’Équipe Canada est longue, certains devront accepter d’être mutés à l’aile s’ils souhaitent augmenter leurs chances de participer aux Jeux olympiques. Nick Suzuki est bien conscient de cette réalité et il est prêt à faire ce sacrifice.

«Il n’y a qu’un nombre limité de places, alors il faut savoir s’adapter», a-t-il indiqué. «Je sais que je suis à l’aise à l’aile. J’ai déjà joué à cette position au cours de ma carrière.»

«De nos jours, le hockey est devenu pas mal un jeu sans réelle position. Tout le monde doit être capable de combler les responsabilités des autres. Je sais que je peux le faire», a-t-il poursuivi.

Le mentor idéal

Même Sidney Crosby, pendant la Confrontation des 4 Nations, a patrouillé à l’aile. Dans son cas, c’était possiblement à cause d’une blessure qu’il traînait dès son arrivée à la compétition.

Si le capitaine des Penguins accepte de le faire...

D’ailleurs, Crosby est considéré comme le leader ultime de la LNH et du Canada. Un beau modèle à côtoyer pour Suzuki. L’Ontarien de 26 ans amorcera sa quatrième saison dans le rôle de capitaine du Tricolore.

«Sidney, c’est un gars fantastique. Il parle à tout le monde. Pour les plus jeunes comme moi, c’est plaisant de vivre cette expérience auprès de lui. J’essaie d’apprendre un peu de lui.»

D’ailleurs, Crosby était l’un des trois membres de l’équipe masculine à s’entretenir avec les médias, à partir du podium (avec McDavid et Sam Reinhart). Les autres joueurs défilaient pêle-mêle dans le corridor adjacent.

Crosby reconnaissant

À Milan-Cortina, il portera les couleurs du Canada pour la 10^e fois de sa carrière, incluant la Coupe du monde et la Confrontation des 4 nations. Il s’agira de ses troisièmes olympiades.

«Je suis reconnaissant de jouer encore et d’obtenir une autre occasion aussi spéciale. C’est un sport rude et compétitif, donc on ne sait jamais», a-t-il laissé tomber.

À 38 ans, il est toujours animé du même feu sacré.

«C’est motivant. On a senti toute l’énergie [...] de la Confrontation des 4 Nations. C’est énorme. Tout le monde a eu un avant-goût de ce à quoi vont ressembler les Olympiques.»

Un sacre en Italie lui permettrait de mettre la main sur un septième titre international.