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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Camp d'évaluation de la LCF: «J'avais des choses à prouver»

Photo Courtoisie Cameron Bartlett
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2024-03-26T22:11:13Z
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Le receveur étoile du Rouge et Or de l’Université Laval Kevin Mital s’est pointé au camp d’évaluation de la LCF à Winnipeg la semaine dernière avec la mentalité qu’il avait tout à prouver malgré les honneurs glanés depuis deux ans.

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Vainqueur du trophée Hec Crighton décerné au joueur par excellence au pays en 2022, Mital a toutefois connu une saison 2023 fort mouvementée. Suspension d’une partie, blessures et production à la baisse, il était pleinement conscient qu’il devrait répondre à certaines questions tant sur le terrain que lors des entrevues.

Mital a plaidé coupable le 7 septembre à une accusation réduite de voies de fait et il a obtenu une absolution inconditionnelle.

«J’avais des choses à prouver, a-t-il reconnu. Ma blessure à une cheville a refroidi du monde et j’avais glissé dans le classement des meilleurs espoirs. Je devais montrer que je pouvais jouer au même niveau qu’en 2022. Je devais aussi m’attendre à me faire questionner sur les incidents à l’extérieur du terrain et à la suspension qui a suivi.»

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Toutes les équipes l’ont interrogé sur ses démêlés à l’extérieur du terrain. «Deux ou trois équipes m’ont demandé avant l’entrevue si j’étais à l’aise de parler de la situation, a-t-il raconté. Je leur ai répondu qu’il n’y avait pas de stress à ce sujet et que j’étais là pour ça. Je le savais que je devrais m’expliquer et je l’ai fait de A à Z.»

Quelle a été la réaction des équipes? «Les neuf équipes rencontrées comprennent que j’ai eu ma leçon et que ce type d’événement ne colle pas à ma personne et n’arrive pas toutes les fins de semaine.»

«Les incidents à l’extérieur du terrain n’auront aucune incidence sur mon rang de sélection, de poursuivre Mital. Des équipes m’ont dit qu’elles en avaient vu d'autres, des histoires de claques sur la gueule dans les bars. Ma situation est réglée et je n’ai pas de dossier criminel. J’ai payé pour mon erreur. Les Alouettes de Montréal connaissaient un peu plus mon histoire. Ils m’ont parlé du comportement qu’ils s’attendent de leurs joueurs et des choses inacceptables.»

En parfaite santé

Même s’il a fait osciller la balance à 229 livres, ce qui a fait sourciller certaines équipes, Mital a réussi à se démarquer. «Je prends du poids facilement et j’ai toujours été le plus gros receveur. Certaines équipes se questionnaient si je pouvais rivaliser avec les meilleurs et conserver la même énergie jusqu’à la fin. J’ai maintenu ma vitesse pendant tout l’entraînement et j’ai été choisi le joueur par excellence par les entraîneurs le samedi.»

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«Avec un temps de 4,58 s au test du 40 verges, j’ai été parmi les receveurs les plus rapides malgré l’important écart de poids, d’ajouter Mital. C’était le test le plus important pour moi. J’ai montré que je pouvais bouger. Ma cheville est de retour à 100 pour cent. J’en ai donné plus que jamais et elle a tenu le coup. Je m’étais préparé pour les tests physiques, mais je serai plus léger au camp d’entraînement. Je prévois me présenter au camp à 220 livres.»

Retour au Québec

Les neuf équipes l’ont aussi questionné sur sa décision de quitter l’Orange de Syracuse après une saison pour rentrer au Québec. «Je m’ennuyais de la maison et c’était la dernière fois que je pouvais décider où j’allais jouer et je voulais en profiter, a-t-il répondu. J’étais jeune, je ne parlais pas anglais et je suis arrivé tard en août. Je suis maintenant prêt à jouer n’importe où. Avec le recul, je pense encore que ce fut l’une des meilleures décisions de ma jeune vie d’adulte. À Winnipeg, il y avait des receveurs qui ont joué dans la NCAA et j'ai montré que j'étais dans une classe à part.»

Deux autres Québécois en vedette

Inactif l’an dernier pour des raisons académiques, Benjamin Labrosse a brillé de tous ses feux. Le demi défensif des Redbirds de McGill qui a disputé une saison avec l’Orange de Syracuse a remporté les tests du 40 verges (4,51 s) et du saut en longueur sans élan (11 pi 1 po 3⁄4) et terminé au 2e rang au saut vertical (38,5 po) et aux 3-cônes (6,76 s).

Photo Courtoisie Cameron Bartlett
Photo Courtoisie Cameron Bartlett

Nathaniel Dumoulin-Duguay a aussi fait tourner bien des têtes. Le bloqueur du Rouge et Or a terminé en 3e place au développé-couché avec 25 répétitions et son agilité a été remarquée.

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