«Ça va être tough» pour les Oilers de revenir face aux Panthers, croit cet ancien défenseur d’Edmonton
Kevin Dubé
Vincent Desharnais était aux premières loges, l’an dernier, quand les Panthers de la Floride ont défait les Oilers d’Edmonton en finale de la Coupe Stanley. Et de ce qu’il a vu des trois premiers matchs de la finale de cette année, il ne serait pas surpris que le résultat soit le même.
«Ça va être tough pour Edmonton», lance-t-il sans hésiter, lorsqu’on lui demande de prédire l’issue de la finale entre les Oilers d’Edmonton et les Panthers de la Floride, après avoir vu ce qui est arrivé dans les trois premiers matchs.
Les Panthers en confiance
Puisque ce scénario, il l’a vécu, l’an dernier. Même s’il n’a participé qu’à un match de la finale, le deuxième, Desharnais était tout de même dans l’entourage des Oilers lorsqu’ils sont presque parvenus à surmonter un déficit de 0-3, pour finalement s’incliner en sept parties.
«Je souhaite aux Oilers de gagner parce que j’ai encore plusieurs amis dans le vestiaire, mais quand les Panthers jouent comme ils le font présentement et que leurs meilleurs joueurs marquent et brassent, que leur gardien est en confiance et que leur brigade défensive est solide comme ça... ça va être difficile.»
La recette des Panthers n’a d’ailleurs pas changé. Les hommes de Paul Maurice sont constamment dans le visage de leurs adversaires et se démarquent par leur jeu robuste et physique, qui frôle même parfois l’intimidation.
«Leurs attaquants sont vraiment efficaces en échec avant et ils ne donnent pas un pouce aux défenseurs des Oilers. Tu commences à voir qu’ils ont de plus en plus de misère sur leurs sorties de zone. Les Panthers mènent 2-1 et ils ont en plus un autre match à la maison. Je souhaite que les Oilers reviennent, mais, en tant que gars de hockey, je pense que ça va être difficile.»
Que d’autres se lèvent
Pour le défenseur des Sharks de San Jose, il faudra que les Oilers soient plus que l’équipe de Connor McDavid et Leon Draisaitl, s’ils désirent renverser la vapeur dans cette série que les Panthers mènent 2-1.
«Comme l’année passée, quand Connor et Leon se lèvent, toute l’équipe suit. Quand ils ont plus de misère, tu vois que l’équipe a moins de jus, moins d’énergie. Lors des deux derniers matchs, on les a moins vus, les Panthers ne les lâchaient jamais. Je ne veux pas être méchant, mais tu ne peux pas te fier sur un gars de 40 ans comme Corey Perry pour marquer des buts. Il faut que tout le monde contribue.»
Jusqu’ici, McDavid (six buts) et Draisaitl (10) ont combiné leurs efforts pour 16 des 74 buts inscrits par les Oilers depuis le début des séries, soit un peu plus de 21%.
De son côté, Perry, muté au sein du premier trio en raison de la blessure qui a mis un terme à la saison de Zach Hyman, compte neuf filets. Evan Bouchard (7), Evander Kane (6), Ryan Nugent-Hopkins et Connor Brown (5) sont les autres meilleurs buteurs actifs de l’équipe en séries.