Ça va (encore) mal pour les Flames et Huberdeau

Les Flames de Calgary pensaient avoir retrouvé le droit chemin avec quatre victoires consécutives, mais une série équivalente de revers est venue annuler les progrès de la dernière semaine.

L’équipe albertaine est en pleine lutte pour participer aux séries éliminatoires et ce n’est certainement pas un revers de 5 à 2 face aux Blue Jackets de Columbus, jeudi soir, qui viendra aider sa cause.

«On a pris un pas de recul, a avoué l’entraîneur-chef Ryan Huska en point de presse. Durant le match contre Toronto (le 18 janvier), il y avait de bonnes choses ici et là. Les matchs dont nous ne sommes pas satisfaits sont les deux derniers et c’est une pilule plus difficile à avaler.»

Les Flames en sont aux derniers milles d’un séjour de six rencontres à domicile. Après une victoire face aux Coyotes de l’Arizona, les partisans locaux ont eu droit à quatre revers.

«Nous sommes dans une bataille en ce moment et ce sont des points, quand vous êtes à la maison, pour lesquels vous devriez tout faire. Je ne crois pas que nous avions l’énergie nécessaire pour y parvenir», a admis le pilote.

Inacceptable

Calme dans son ton de voix, Huska n’a néanmoins pas hésité à identifier la source du problème. Selon lui, c’est de dynamisme et de réactivité que ses hommes ont manqué face aux Jackets.

«J’ai l’impression que nous avons toujours une seconde de retard, a-t-il dit. C’est signe que l’équipe est fatiguée ou que nos sens ne sont pas assez aiguisés.»

«C’est inacceptable. [...] Nous continuons de commettre les mêmes erreurs, a lancé le défenseur Chris Tanev. Vous devez bien faire toutes les petites choses, tous les détails. Ce sont les choses qui vous permettent de gagner des matchs de hockey, et nous n’y arrivons pas en ce moment.»

Jonathan Huberdeau fait d’ailleurs partie de ces joueurs qui ont eu un moment de flottement. S’amenant trop tardivement pour plaquer Jack Roslovic, il a été expulsé de la rencontre pour avoir donné de la bande. Le joueur des Jackets a eu le visage ensanglanté et a dû retraiter au vestiaire.

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C’est tout ou rien pour le Québécois en ce moment, lui qui connait un bien meilleur mois en janvier qu’en décembre. Néanmoins, certaines performances comme celle de jeudi ou encore celle de samedi dernier, où il s’est retrouvé sur la patinoire pour les trois buts des Oilers d’Edmonton, le ramènent sur terre durement.

Avant de retourner sur la route, les Flames recevront la visite des Blackhawks de Chicago samedi soir.