Ça sent la Coupe: Une marée rouge à Sunrise
Les Panthers ramènent une vieille icône de l'organisation


Dave Lévesque
SUNRISE | Difficile de comparer l’engouement pour cette finale entre Edmonton et le sud de la Floride puisqu’on ne fait que la portion floridienne.
Cependant, il y a un point de comparaison pour l’auteur de ces lignes qui a aussi suivi les matchs en Floride lors de la finale de l’an passé. Et ce qu’on constate, c’est qu’il semble y avoir une coche de plus.
Déjà, il faut vouloir encourager son équipe pour aboutir au Amerant Bank Arena qui est situé à 55 kilomètres du centre-ville de Miami et à 30 kilomètres de celui de Fort Lauderdale, les deux principales villes de la région.
Il faut aussi vraiment vouloir encourager son équipe pour payer 75$ pour y stationner sa voiture et comme l’aréna est situé en bordure d’autoroute entre un énorme centre commercial et le parc des Everglades, c’est pas mal la seule option possible. Quoi plusieurs vont «magasiner» quelques minutes pour justifier de laisser leur voiture en toute gratuité dans le stationnement du célèbre Sawgrass Mills, LE centre commercial par excellence de Floride.
Que du rouge
Ce qui frappe dans les coursives de l’aréna, c’est que tout le monde, et on dit bien tout le monde, porte un chandail aux couleurs des Panthers, la plupart du temps rouge. C’est une marée rouge.
En se traînant près de la boutique souvenir, on constate une très longue file et une autre un peu plus courte où les gens attendent pour faire floquer un maillot qu’ils viennent d’acheter.
Le maillot officiel se détaille à 144,99$ USD (199$ CAD) sans compter le coût pour le lettrage et comme la file était longue, on n’a pas osé la couper pour s’en informer. Ça fait beaucoup de sous qui entrent dans les coffres.

Et les Panthers ont eu la brillante idée de ressortir une icône du passé pour les fameuses serviettes blanches qui sont tant à la mode.
On y retrouve l’image d’un rat, un clin d’œil aux rats de caoutchouc que les partisans lançaient lors de la saison 1996 parce que Scott Mellanby en avait trouvé un dans le vestiaire de l’équipe au Miami Arena, premier domicile de l’équipe. Sa réaction? Un lancer frappé du rat contre un mur, le rongeur n’y avait pas survécu. Le plus étrange dans tout ça, c’est que l’édifice n’était même pas vieux, il avait été inauguré huit ans plus tôt.
En début de saison, c’était anecdotique. Pendant les séries lors desquelles les Panthers ont atteint la finale, on retirait autour de 2000 rats de la glace après chaque but des Panthers.