«Ça se pourrait que l’an prochain, ce soit mon tour»: l’humoriste Maxime Gervais déplore la multiplication des évictions de locataires

Yannick Beaudoin
L’humoriste québécois Maxime Gervais, qui vit à Montréal depuis de nombreuses années, constate que la crise du logement frappe plus que jamais son entourage.
«Dans ma gang d’amis, on dirait que c’est quasiment rendu une loterie: ça va être qui cette année? Entre janvier et mars, il y en a tout le temps deux, trois ou quatre qui arrivent puis [qui disent]: “Bon, je me fais mettre dehors, je me fais évincer”», a-t-il déclaré en entrevue à l’émission de Marc Boilard, diffusée à QUB radio sur les ondes du 99,5 FM à Montréal.
«Moi je [me dis] tout le temps que ça se pourrait que l’an prochain, ce soit mon tour. Moi, ça va bien avec mon proprio, je suis bien, mais on dirait qu’on vit tous avec une espèce d’épée de Damoclès au-dessus de la tête», a ajouté l’humoriste.
Le coût des logements force de plus en plus de locataires sans logement à quitter la ville.
«En ce moment, j’ai un petit logement que je ne paye pas trop cher, puis je sais que si à un moment donné, il faut trouver une autre place, [je vais me demander]: est-ce que je reste à Montréal?» affirme Maxime Gervais.
«J’en vois des amis qui partent, qui s’en vont, qui font: “Bien, je vais retourner en Abitibi”», ajoute-t-il.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.