«Ça n’a pas de bon sens» - François Dumontier au sujet des travaux routiers aux portes du circuit Gilles-Villeneuve
Deux chantiers majeurs entravent l'autoroute Bonaventure et le pont de la Concorde

François-David Rouleau
Questionné sur l’omniprésence des chantiers routiers autour de Montréal, et plus particulièrement autour de la principale porte d’entrée des îles Sainte-Hélène et Notre-Dame où se déroule le Grand Prix, François Dumontier esquisse un léger sourire et baisse les yeux avant une réponse assassine.
«Encore cette année, on ne nous épargne pas avec les chantiers. Le Grand Prix, c’est le plus gros évènement sportif et touristique au Canada. C’est une vitrine internationale pour Montréal et le Québec. Il faut se donner toutes les chances possibles de rayonner.


«Quand [Lewis] Hamilton dit qu’il vient à Montréal depuis 2007 et qu’il y a de la construction sur le pont de la Concorde depuis ce temps, ça n’a pas de bon sens qu’on en soit encore là», ajoute-t-il concernant les énièmes travaux sur la structure du pont enjambant le fleuve Saint-Laurent.
Il s’agit de la principale porte d’entrée pour des milliers de clients, privilégiés et moins privilégiés, distributeurs, fournisseurs, employés et dirigeants se rendant au circuit Gilles-Villeneuve. Qui plus est, c’est aussi l’axe emprunté par tous les membres des écuries, dont les pilotes. Au fil des ans, ils répondent fréquemment aux questions sur la situation dérisoire des travaux routiers.
Communications déficientes?
«On ne s’est jamais empêchés de mentionner ce qui ne fonctionne pas. Et on l’a encore dit récemment, explique Dumontier en entrevue avec Le Journal lors du Grand Prix à Miami au début de mai.
«On dirait que le bras droit ne parle pas au bras gauche dans ces affaires-là», ajoute-t-il en réfutant l’argument «facile» des travaux à faire uniquement l’été.
Il n’en a pas fini puisque l’an prochain, le pont de la Concorde sera encore entravé par des travaux durant la semaine du Grand Prix.