Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Nouvel immortel du hockey: «Ça me fait toujours chaud au cœur quand je reviens à Montréal» – Pierre Turgeon

Partager
Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-11-14T23:23:43Z
Partager

Pierre Turgeon a maintenant sa place comme membre du Temple de la renommée à Toronto. Il fait partie des immortels du hockey.

• À lire aussi: Temple de la renommée: Turgeon, Ouellette, Lacroix et compagnie sont immortels

• À lire aussi: Temple de la renommée: Pierre Turgeon et Caroline Ouellette reçoivent leur bague

• À lire aussi: Plus beaux souvenirs de Pierre Turgeon: un grand moment avec Maurice Richard

Après les émotions vécues lors de la fin de semaine à Toronto, l’ancien numéro 77 a fait un détour par Montréal pour y recevoir un autre honneur: une place dans l’Anneau d’honneur du Canadien. 

«J’ai bien des souvenirs qui me passent par la tête, a dit Turgeon à quelques heures du match contre les Flames de Calgary au Centre Bell. J’en parlais lundi dans mon discours pour mon intronisation, mais la fermeture du Forum et l’ouverture du Centre Molson restent de gros moments de ma carrière. Il y avait tellement d’histoires avec la présence de tous les capitaines sur la patinoire. Ça me fait toujours chaud au cœur quand je reviens à Montréal.»

Il avait aussi le sourire dans le visage quand on lui a demandé de décrire ses émotions d’obtenir une place au sein de l’Anneau d’honneur du CH. 

Publicité

«Ça représente beaucoup pour moi. J’ai grandi à Rouyn-Noranda. Je regardais le Canadien dans ma jeunesse. Je suis parti aux États-Unis à l’âge de 18 ans, mais j’ai reçu un appel plus tard me disant que je partais pour le Canadien dans un échange [Islanders au Canadien]. La première fois que j’ai regardé mon gilet, je trouvais ça incroyable. C’est une grande organisation. J’ai fait un court passage à Montréal, c’était moins de deux saisons. Mais j’ai aimé mes moments.»

Turgeon aura aussi sa place dans le vestiaire du Tricolore avec une photo, un honneur réservé à tous les anciens du CH qui ont leur place au sein du Temple de la renommée. Il y sera avec les autres légendes de l’équipe comme Maurice Richard, Jean Béliveau ou Guy Lafleur. 

«Encore une fois, je trouve ça vraiment spécial, a-t-il répliqué. Quand je suis devenu capitaine du Canadien, j’avais dîné avec monsieur Jean Béliveau. Réjean Houle avait organisé ça. À ma sortie, je me disais “wow”. J’avais acheté sa biographie tout de suite après. Le Canadien est une religion. Je suis heureux d’en faire partie.»  

Un discours bilingue

Intronisé lundi soir à Toronto en même moment que son ancien agent et mentor en Pierre Lacroix, Turgeon n’avait pas encore eu le temps de redescendre de son nuage.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

«Quand j’étais à Toronto, je pensais à mon discours. Je devais parler devant bien du monde, mais je m’étais préparé. À trois ou quatre heures du matin, j’avais déjà hâte à mon discours. J’avais des papillons dans le ventre. Les émotions étaient bien présentes. J’ai eu de la misère à dormir dans les derniers jours puisque je vivais trop de belles choses. J’avais hâte de me réveiller, de boire mon café et de voir mon monde. J’ai aimé mes quatre journées à Toronto. J’aurais juste voulu ralentir le temps, ça se déroulait trop rapidement.»

Même s’il reste aujourd’hui en Floride, l’ancien centre a offert une grande place à sa langue maternelle dans son discours de près de douze minutes lundi soir. 

«Mon discours était important pour moi. Je voulais parler en français. Ça reste mes racines. Je viens d’ici, je viens du Québec et j’en suis fier. J’ai pensé à offrir une grosse place au français dans mon discours. Je l’ai fait avec mon cœur. Je n’ai pas trouvé ça difficile d’écrire des passages en français!»

À voir aussi : 

Publicité
Publicité