«Ça me chavire»: un ex-président du PLQ blâme la présence fédérale
Robert Benoit s'inquiète de l'avenir du Parti libéral du Québec face à l'arrivée de personnel fédéral
Agence QMI
Un ancien président du Parti libéral du Québec (PLQ) blâme la présence de personnel provenant du fédéral comme faisant partie des causes de la crise que vit son parti.
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«Ça me chavire quand je vois la gang fédérale qui débarque avec leur grosse bottine au Parti libéral du Québec. [...] J'espérais ne jamais revoir ça», a déploré Robert Benoit en entrevue au micro de Benoît Dutrizac, à QUB radio et télé, diffusée simultanément sur les ondes du 99,5 FM Montréal.
M. Benoit s'est d'ailleurs souvenu d'un situation similaire qui s'est déroulée dans les années 80.
«On a vécu ça déjà avec l'arrivée de M. Bourassa. Et puis j'espérais ne jamais revoir ça», a raconté celui qui a été président du PLQ de 1985–1989.
Selon lui, «il y a une quantité démesurée de gens qui sont arrivés du fédéral avec leur façon de faire les choses. Et c'est une des raisons pour laquelle, en ce moment, Pablo Rodriguez est dans le trouble à l'intérieur du parti».
«Ils n'ont pas la même culture, ils n'ont pas les mêmes histoires», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Benoit a estimé qu'il en revient à l'exécutif du parti, dont son président Rafael Ferraro, de décider du sort du chef Pablo Rodriguez.
«Le président [...] doit prendre une décision et je pense que ça lui revient à lui de dire [...]: "Bon écoute, ton heure est arrivée, merci beaucoup, bonjour".»
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