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L'article provient de TVA Nouvelles

«Ç’a été une grande chaîne d’entraide»: des paramédics ont eu l’aide de bons samaritains pour atteindre un patient en crise cardiaque

Ils sont sortis avec des pelles et des souffleuses pour leur déneiger un chemin et leur permettre d’agir rapidement

Le paramédic Gaétan Dutil a pu compter sur l’aide des citoyens qui sont sortis avec des pelles et des souffleuses pour déneiger un chemin jusqu’à un patient en crise cardiaque, dimanche à Salaberry-de-Valleyfield.
Le paramédic Gaétan Dutil a pu compter sur l’aide des citoyens qui sont sortis avec des pelles et des souffleuses pour déneiger un chemin jusqu’à un patient en crise cardiaque, dimanche à Salaberry-de-Valleyfield. Photo d'archives/Agence QMI, PIERRE-PAUL POULIN
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Hugo Duchaine

2025-02-19T00:00:00Z
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Des paramédics de la Montérégie ont pu compter sur l’aide de citoyens armés de pelles et de souffleuses pour se rendre au chevet d’un homme qui faisait une crise cardiaque dans sa voiture embourbée de neige, dimanche.

«Ç’a été une grande chaîne d’entraide», lance Simon Jeanneau de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM), qui salue le travail des bons samaritains de Salaberry-de-Valleyfield.

Simon Jeanneau, paramédic de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM)
Simon Jeanneau, paramédic de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM) PHOTO FOURNIE PAR CETAM

Dimanche après-midi, un sexagénaire a appelé les secours, reconnaissant chez lui les signes sévères d’un infarctus, après avoir forcé pendant de longues minutes pour sortir son véhicule enseveli de neige.

L’ambulance des paramédics Simon Jeanneau et Gaétan Dutil s’est finalement enlisée à son tour à une centaine de pieds de l’homme en crise. «Il était affaissé dans son véhicule, le teint gris», relate M. Jeanneau, qui s’était rendu à lui à la marche.

Deux pieds de neige

Il y avait jusqu’à deux pieds de neige dans la petite rue résidentielle où ils se trouvaient. Mais rapidement, des citoyens sont venus leur donner un coup de main.

Avec leurs pelles et des souffleuses, ils ont déblayé un chemin de la voiture à l’ambulance, afin de permettre à une civière de circuler. Un citoyen à bord d’un Jeep, muni d’une gratte, a aussi retiré de la neige autour de l’ambulance.

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Puis, des policiers ont réquisitionné un déneigeur local pour s’assurer de libérer la petite rue.

En 20 minutes

«Tout ça en une vingtaine de minutes», se réjouit Simon Jeanneau. L’ambulancier de 44 ans souligne que c’est le temps de réponse normal pour une telle intervention.

Mais sans leur aide, ils n’auraient jamais pu repartir aussi vite. «Nous sommes souvent témoins du pire, mais cette journée-là, nous avons vraiment été témoins du meilleur», poursuit-il.

L’appel d’urgence est entré à 13h47, et seulement 1 heure 30 plus tard, à 15h17, le sexagénaire était en salle d’opération en hémodynamie du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), explique M. Jeanneau.

Il ajoute avec soulagement que les signes vitaux de l’homme étaient stables à leur arrivée.

«Pelleter, c’est le pire effort pour le cœur», estime Gaétan Dutil. En 40 ans de métier, il sait que chaque tempête de neige signifie des interventions auprès de gens avec des douleurs thoraciques et malaises cardiaques.

Urgences-santé débordé

À Montréal, les paramédics d’Urgences-santé ont tellement été surchargés, mardi, qu’ils ont dû annuler les pauses repas et embarquer des cadres dans les ambulances, notamment.

Ils ont reçu jusqu’à 70 appels à l’heure, soit le double du volume normal.

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